Rechercher
Rechercher

Liban

Sleiman : Pour sortir de la crise, il faut élire un président

Le président Sleiman en compagnie du vice-président de la Chambre, Farid Makari. Photo Ani

« L'élection d'un président de la République est la porte d'entrée vers une solution à même de sortir le Liban de la crise, qui ressemble désormais à un cercle vicieux à l'ombre du vide présidentiel meurtrier, qui a créé beaucoup de problèmes, notamment la prorogation du mandat de la Chambre pour la deuxième fois », a affirmé hier Michel Sleiman devant ses hôtes.
L'ancien chef d'État, qui a reçu successivement le vice-président de la Chambre Farid Makari, les ministres Samir Mokbel et Waël Bou Faour, ainsi que le commandant en chef de la Finul, le général Luciano Portolano, a souligné que « l'échéance présidentielle doit être complétée avant toute autre chose ». « Tout dialogue qui débouche sur l'élection d'un président à la Chambre est nécessaire et bienvenu », a-t-il poursuivi, en remerciant la France « pour son attachement et son intérêt, à l'instar d'autres pays, au Liban, ce qui l'incite à pousser à l'élection d'un président, à soutenir l'armée (...) et à souligner la nécessité d'appliquer la déclaration de Baabda ».
« Le dossier des militaires otages s'est imposé comme une question primordiale et ne saurait être abandonné », a par ailleurs estimé Michel Sleiman, estimant que « la solidarité ministérielle est nécessaire pour recouvrer les militaires de la manière décidée par le gouvernement, loin des surenchères et des duels médiatiques ».
« La sécurité économique, sanitaire et sociale est aussi importante que la sécurité politique », a-t-il ajouté, estimant enfin qu'« il faut se mettre d'accord au sein des commissions parlementaires sur une loi électorale juste qui serait adoptée ultérieurement après avoir été déférée devant le nouveau président de la République ».
L'on apprenait en outre en soirée le décès à Jbeil de la mère du président Sleiman, Joséphine Boutros Ayoub Kallab, à l'âge de 88 ans. Les funérailles auront lieu jeudi en l'église Notre-Dame de Amchit.

« L'élection d'un président de la République est la porte d'entrée vers une solution à même de sortir le Liban de la crise, qui ressemble désormais à un cercle vicieux à l'ombre du vide présidentiel meurtrier, qui a créé beaucoup de problèmes, notamment la prorogation du mandat de la Chambre pour la deuxième fois », a affirmé hier Michel Sleiman devant ses...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut