« Il ne faut pas fermer la porte avec l’EI »...

Dans l'avion qui le ramenait à Rome, François a condamné « le terrorisme d'État » qui tue « des innocents en même temps que des terroristes », sans préciser de qui il parlait. Revenant aussi sur des propos tenus en août, qui avaient semblé justifier une intervention militaire contre l'État islamique (EI), Jorge Bergoglio a réaffirmé son rejet de toute opération sans « consensus international ». Quand « chaque État, pour son compte, se sent le droit de massacrer les terroristes, alors tant de personnes innocentes périssent en même temps que les terroristes », a-t-il observé, ajoutant : « Il s'agit d'une anarchie de haut niveau qui est très dangereuse ». François a en outre estimé que, même s'il est « pratiquement impossible » de dialoguer avec l'EI, il ne fallait pas fermer la porte. « Je ne dis jamais que tout est perdu, jamais... » a-t-il ainsi conclu.