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Sport - Pensée Foot

« Je m’appelle Zlatan Ibrahimovic et je vais devenir le meilleur joueur du monde ! »

Taille : 1,96 m. Poids : 95 kilos. Poste : attaquant. Numéro : 10. Nationalité : suédoise, d'origine bosniaque. Particularité : ceinture noire de taekwondo. Hobbies : chasse, pêche, jeux vidéo. A grandi à Rosengart. A porté les couleurs de l'Ajax, la Juventus, l'Inter, le Barça, le Milan AC et le PSG. A gagné les championnats hollandais, italien, espagnol et français. A ridiculisé l'Angleterre en marquant un but de 30 mètres d'une... retournée acrobatique ! A comparé le niveau de ses coéquipiers à celui de ses enfants. A côtoyé les trois meilleurs entraîneurs de ces dix dernières années : Mourinho, Guardiola, Ancelotti. A marqué 51 buts en 101 sélections. A publié une autobiographie devenue un véritable best-seller en Suède. Adulé par les uns, détesté par les autres... Son nom : Zlatan ; Zlatan Ibrahimovic.
Voilà pour le CV. D'autant plus impressionnant qu'il est très loin de suffire à décrire le portrait du personnage. Pas le meilleur joueur. Pas le plus beau non plus. Mais certainement, et de loin, le plus charismatique.
L'homme est coléreux, haineux, revanchard. De son propre aveu, c'est ce qui le motive. C'est ce qui le rend plus fort encore, à 33 ans, qu'il ne l'a jamais été auparavant. L'homme est timide, mais grande gueule. Simple, mais exigeant. Parfois génial, parfois nonchalant. Incontestablement beaucoup plus orgueilleux que prétentieux. Moins fade que Messi et moins « fake » que Ronaldo, Zlatan est la superstar du football avec qui les médias veulent parler. Ou, plutôt, que les médias veulent écouter. Car, pratiquement à chaque fois, Zlatan leur offre ce qu'il recherche : la phrase culte qui fera le titre de leurs articles du lendemain. Et c'est en présentant une image caricaturée de lui-même, pleine d'ironie et d'autodérision, qu'il se sert des journalistes, non seulement pour prendre sa revanche contre les critiques qui lui sont adressées, mais aussi, et surtout, pour construire peu à peu sa légende.
Comme lorsqu'il arrive à Paris à l'été 2012 et déclare : « Je ne connais pas beaucoup la Ligue 1, mais la Ligue 1 sait qui je suis. » Comme lorsqu'un journaliste lui demande ce qu'il a offert à sa femme, Helena Seger, avec qui il a deux enfants, pour son anniversaire et qu'il répond : « Rien, elle a déjà Zlatan ! » Comme lorsqu'à l'âge de 17 ans, Arsène Wenger lui demande de faire un essai à Arsenal et qu'il répond : « Zlatan ne fait pas d'essai. » Comme lorsque, évoquant ses rapports conflictuels avec Guardiola, il déclare : « J'étais une Ferrari conduite comme une Fiat. » Et enfin, comme lorsqu'une journaliste met en doute sont hétérosexualité et qu'il lui rétorque : « Viens chez moi avec ta sœur et je te montrerai qui est gay ! »
Outre son indéniable talent pour la punch-line, ce fan de Mohammad Ali partage avec son idole cette sublime association, dont la plupart des plus grands sportifs sont dotés, entre la puissance et l'agilité. Jamais un footballeur de cette taille n'avait montré autant de dextérité avec ses pieds. Il faut dire aussi que jamais un footballeur, quelle que soit sa taille, n'avait marqué les buts karaté, tout droit sortis d'un manga, dont Zlatan s'est fait une spécialité.
À Paris, Zlatan a trouvé tout ce dont il rêvait : il est la star absolue de l'équipe, il touche un salaire de 14 millions d'euros par an, il peut jouer la moitié des matches en marchant et finir tout de même meilleur buteur du championnat. Car Zlatan le sait : aujourd'hui, il est plus important que ne l'est le club. Pas comme au Barça, dont il ne comprenait pas le comportement de ceux qu'il surnommait les « petits écoliers ». Il n'est pas un parmi d'autres. Il est celui qui descend au milieu du terrain pour être à l'origine de l'action puis qui court à toute allure vers la surface de réparation pour la conclure. Quitte à griller Pastore ou tout autre prétendant au poste de meneur de jeu.
Zlatan veut être partout, alors Zlatan est partout. À 18 ans, il déclarait devant ses coéquipiers de Malmö : « Retenez bien mon nom et mon visage. Je m'appelle Zlatan Ibrahimovic et je vais devenir le meilleur joueur du monde ! » Il n'est pas devenu le meilleur joueur du monde... mais peu importe, tout le monde a retenu son visage et surtout son nom : Zlatan Ibrahimovic.

Taille : 1,96 m. Poids : 95 kilos. Poste : attaquant. Numéro : 10. Nationalité : suédoise, d'origine bosniaque. Particularité : ceinture noire de taekwondo. Hobbies : chasse, pêche, jeux vidéo. A grandi à Rosengart. A porté les couleurs de l'Ajax, la Juventus, l'Inter, le Barça, le Milan AC et le PSG. A gagné les championnats hollandais, italien, espagnol et français. A...
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