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À La Une - Irak

La "nouvelle phase" de la lutte contre l'EI commence à Al-Anbar

Un grand flou entoure toujours le sort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Des combattants issues de tribus irakiennes prennent part à un déploiement sécuritaire intensif contre les jihadistes de l'EI dans la province d'al-Anbar, le 5 novembre 2014. REUTERS / Stringer

Des conseillers militaires américains ont pour la première fois été déployés dans la province irakienne d'Al-Anbar, signe tangible de la "nouvelle phase" récemment annoncée par les États-Unis dans le cadre de la lutte contre le groupe État islamique (EI), alors qu'un grand flou entour le sol toujours le sort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi.

 

Le déploiement de cinquante soldats à Al-Anbar intervient peu après l'annonce du doublement de la présence américaine en Irak, à hauteur de 3 000 soldats, ce qui doit permettre aux forces irakiennes de passer à une configuration plus offensive contre les jihadistes avec le soutien de la coalition.

 

(Lire aussi: Comment est organisé le groupe Etat islamique?)

 

C'est la première fois depuis le début de son engagement auprès du gouvernement irakien contre l'EI que les États-Unis envoient des militaires ailleurs qu'à Bagdad et dans la région autonome du Kurdistan, au nord du pays. "Ces soldats américains se trouvent sur la base aérienne d'Al-Assad pour évaluer dans quelle mesure les installations pourront être utilisées comme centre d'assistance et de conseil en soutien aux forces irakiennes de sécurité", a expliqué le Pentagone.

Les forces pro-gouvernementales éprouvent les pires difficultés à regagner du terrain dans cette province de l'ouest du pays presque totalement contrôlée par l'EI, qui y règne sans partage au point d'avoir dernièrement exécuté plus de 200 membres d'une tribu sunnite qui avaient pris les armes contre eux.

Alliée de la coalition internationale, la Jordanie a fait parvenir lundi de l'aide humanitaire dans cette province dont elle est frontalière, afin "d'alléger la souffrance du peuple irakien" a dit le roi Abdallah II. Acculées à Al-Anbar, les forces irakiennes semblent en passe de reprendre la ville de Baïji, au nord de Bagdad, avec le soutien aérien de la coalition internationale. Ses avions ont effectué au total 18 frappes ces trois derniers jours en Irak, où les raids ont commencé il y a trois mois.

 

Autre élément important dans ce contexte : ce qu'il est advenu de Abou Bakr al-Baghdadi après les raids de la coalition anti-jihadistes qui ont visé la semaine dernière "un convoi de dix véhicules qui transportaient peut-être des chefs de guerre", selon le Pentagone. Des informations non confirmées ont indiqué qu'il aurait été blessé, voire tué. "Il y a clairement de nombreuses informations contradictoires sur le sort de Baghdadi. Mais (...) nous ne pouvons simplement pas confirmer son état actuel", a déclaré un porte-parole du Pentagone, le colonel Steven Warren.

 

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Le déploiement de...

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