Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a reçu hier l'ambassadeur de France, Patrice Paoli. Celui-ci a qualifié la visite « d'ordinaire, ayant porté sur les relations bilatérales et les moyens d'optimiser l'aide de la France au Liban, surtout à l'heure actuelle des grands défis, aussi bien au sein du Conseil de sécurité qu'à travers l'Union européenne ». Le diplomate a insisté dans ce cadre sur « l'importance de la solidarité interlibanaise ».
Interrogé sur la mise en œuvre du don saoudien de trois milliards de dollars US à l'armée, il a répondu que « les choses vont de l'avant ». C'est ce qu'il aurait en tout cas répété au chef de la diplomatie libanaise, qu'il a contacté par téléphone la semaine dernière.
S'agissant par ailleurs de la présidentielle, l'ambassadeur Paoli a fourni une réponse laconique : « Nous avons évoqué les affaires étrangères. »
Selon notre chroniqueur diplomatique, Khalil Fleyhane, l'entretien aurait permis de dissiper un « malentendu » avec la France, provoqué par des propos de Gebran Bassil qui auraient été mal rapportés. Il avait laissé entendre, lors d'un point de presse, que la France a pris l'initiative de proposer l'option d'abolir l'accord de Taëf et d'institutionnaliser la répartition par tiers. En réalité, cette idée avait été avancée en 2007 à Téhéran par les responsables iraniens, devant un émissaire français, qui n'a fait que la rapporter. L'Iran, le Hezbollah et leurs alliés affirment le contraire. Les propos de Gebran Bassil, tels que rapportés dans les médias, ramènent cette polémique sur le tapis.
« Je n'accuse personne », aurait affirmé Gebran Bassil à l'ambassadeur, niant avoir tenu ces propos. « Que la France encourage la répartition par tiers ne m'a jamais effleuré l'esprit », a-t-il précisé. Il a en même temps évité d'associer la partie iranienne à l'idée de la répartition par tiers. « S'ils ont avancé l'idée, cela ne veut pas dire pour autant qu'ils la défendent », a-t-il estimé.
Interrogé par notre chroniqueur sur les raisons pour lesquelles l'ambassadeur Paoli a démenti la teneur de ses propos sans le contacter préalablement, le ministre a répondu que le diplomate n'a pas réussi à le joindre. « À mon avis, la France ne devrait pas être sur la défensive puisque cette attitude risque de donner l'impression qu'elle défend la répartition par tiers, alors que cela n'est pas vrai », a conclu le ministre Bassil en réponse à Khalil Fleyhane.
Il a reçu par ailleurs une délégation des ambassadeurs d'Amérique du Sud.
Liban
Le « quiproquo » Bassil-Paoli dissipé ?
OLJ / le 11 novembre 2014 à 00h38
commentaires (3)
Voici le Beauf qui se défausse en osant dire que since 06 il est "responsable" ; mais qu'il y compte pour du beurre. Que ses amis se moquent de ses humeurs et de ses avis. Pour qualifier de tels propos, on hésite entre impudence et effronterie. Que l’on s’en tienne, par euphémisme, au : "Quel toupet !". Et voici ceux qui ricanent en répétant que les autres commettent tout autant de ces petites vilenies. Comme si cela valait absolution ! Et ceux qui, rituellement, accusent ses détracteurs de faire le jeu de l’autocratisme, alors que ce sont leurs turpitudes orangées qui empuantissent l'atmosphère au point de pourrir + cette démocratie infantile. On garde pour la bonne bouche son "Beau"-chef du boSSfèèèr tant aimé semble-t-il de ses vociférants obligés comme de ses hommes de main PN SS ou fakkîhàRiens, et qui tente invariablement de disqualifier le Sain en l'insultant grossièrement. Du coup, "archgendre", dont moult n’apprécient guère ses formules à l'emporte-pièce, renchérit fortement et répète la même antienne : "Je ne veux + entendre parler de ce 14 Libanais Sain, comme l’exige mon caporal boSSfaïr à la ligne point!". Il appartient, semble-t-il, aux coreligionnaires du "grimpion" boutronais de le suivre dans cet égaro-engagement qui fait honneur à la pleutrerie. Ne serait-ce que pour prouver la validité de ce que réaffirme sereinement le Hakîm Samir : "La grande majorité des Libanais, donc les 14 Sains éhhh, ne veut + entendre de telles libânneries en sus oranginées !".
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
14 h 49, le 11 novembre 2014