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Liban

Joumblatt : Pas de délai à la fermeture de Naamé sans vision de solution

« Il est vrai que nous comprenons la nécessité de repousser temporairement la date de fermeture de la décharge de Naamé, qui était prévue pour le 17 janvier 2015 en raison de l'absence d'alternative. Toutefois, nous n'approuverons ce délai que si une vision pour l'avenir (du traitement des déchets de Beyrouth et du Mont-Liban) est proposée et que des mesures exécutives sont prises pour la mettre en application. Dans le cas contraire, nous aviserons. Et que les autorités concernées assument alors leurs responsabilités. »
C'est par ces mots que le député Walid Joumblatt, chef du bloc de la Lutte populaire, a conclu son dernier éditorial hebdomadaire au journal en ligne al-Anba'. La décharge dont il parle est la principale du Liban, desservant le Grand Beyrouth et le Mont-Liban, située dans la région de Naamé, au sud de Beyrouth. Les villages autour de la décharge souffrent depuis de nombreuses années des gaz et des odeurs qui s'en échappent, au point d'effectuer des sit-in en janvier et de fermer la route aux camions venus décharger les déchets.
M. Joumblatt a estimé, dans son éditorial, qu'« il est temps pour l'État libanais de prendre une décision claire en vue de la fermeture de la décharge de Naamé qui est devenue un grand problème environnemental et sanitaire pour la population environnante ». « Il est crucial de savoir si l'État est plus puissant que la société en charge de ce dossier, ou si celle-ci est plus puissante que l'État, a-t-il écrit, en référence à la compagnie Averda qui a un contrat pour le ramassage et le traitement des déchets de Beyrouth et du Mont-Liban. On peut se poser des questions sur les réels motifs du retard de l'État à prendre les décisions adéquates. Sont-ils en rapport avec des intérêts, des calculs, des marchés et des commissions quelconques, ou existe-t-il d'autres causes cachées ? Il est nécessaire d'effectuer un nouvel appel d'offres après des années de prorogation du mandat exclusif de cette société, et après l'extension géographique graduelle opérée par celle-ci. »
Et d'ajouter : « Nous sommes prêts à révéler beaucoup d'informations inédites si le gouvernement et le comité ministériel chargé du dossier n'annoncent pas très prochainement des décisions pour mettre un terme final à ce dossier. »

« Il est vrai que nous comprenons la nécessité de repousser temporairement la date de fermeture de la décharge de Naamé, qui était prévue pour le 17 janvier 2015 en raison de l'absence d'alternative. Toutefois, nous n'approuverons ce délai que si une vision pour l'avenir (du traitement des déchets de Beyrouth et du Mont-Liban) est proposée et que des mesures exécutives sont...

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