Le projet d'accord sur le développement de la low-cost d'Air France, Transavia, a été soumis hier à l'avis des délégués du premier syndicat de pilotes. Il doit encore être ratifié d'ici à la mi-novembre par les pilotes. En voici les principaux points.
Flotte portée jusqu'à 40 avions
La flotte de Transavia France était limitée à 14 avions par l'accord signé à la création de la compagnie en 2007, répondant à une exigence des pilotes d'Air France. Elle pourra maintenant être portée jusqu'à 40 appareils. Tout dépassement de ce seuil devra être négocié avec les syndicats représentatifs des pilotes d'Air France, le SNPL et le Spaf.
Incitations aux transferts
Pour inciter les copilotes d'Air France, en sureffectif, à voler pour Transavia, l'accord prévoit le maintien d'une prime. Forfaitaire, elle sera de 35 000 euros par an, pour une durée d'affectation de deux ans. En cas de retour anticipé, cette prime devra être remboursée au prorata.
Conditions de travail
Les syndicats réclamaient un « contrat unique », aux conditions d'Air France pour tous les pilotes opérant les avions de plus de 100/110 places du groupe, Transavia compris. Ils ne l'ont pas : les pilotes aux manettes d'un Boeing Transavia auront deux contrats, l'un Air France, l'autre Transavia, avec leurs spécificités (heures de vol, récupérations, rémunération, congés, avantages sociaux).
En conséquence, les pilotes d'Air France sont assurés de conserver une protection sociale (mutuelle et prévoyance, retraite supplémentaire) au moins équivalente en prestations.
Abandon de Transavia Europe
Comme promis par la direction pendant la grève, le projet de créer des bases européennes de Transavia à partir de filiales étrangères, qui « suscitait de l'inquiétude auprès du personnel », « est retiré ».
Flotte portée jusqu'à 40 avionsLa flotte de Transavia France était limitée à 14 avions par l'accord signé à la création de la...
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