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Lifestyle - Distinction

Georgia Makhlouf, prix Senghor du premier roman francophone et francophile

Georgia Makhlouf, notre collaboratrice de « L'Orient Littéraire », vient d'être couronnée du prix Léopold Sédar Senghor du premier roman francophone – et francophile – (et du prix Ulysse Méditerranée) pour son dernier roman intitulé « Les Absents » (éditions L'Orient des livres).

Georgia Makhlouf : « Un prix en hommage à la littérature libanaise. »

Un ouvrage présenté dans ces mêmes colonnes. Un récit qui « rappelle certes les personnes disparues ou simplement parties, mais aussi leur impact sur la vie de la narratrice ».
Institué en 2006, le prix du premier roman francophone et francophile Léopold Sédar Senghor a pour objectif d'encourager l'utilisation de la langue française et de rendre hommage à cet apôtre de la négritude.

Jointe au téléphone, la lauréate s'est dit « très heureuse de recevoir ce prix d'autant que, pour la sélection de cette année, des romans de grand niveau étaient en lice. Je ne pensais pas avoir beaucoup de chance, a confié Georgia Makhlouf. Généralement 10 finalistes sont sélectionnés, cette année ils étaient 12. Je suis fière parce que c'est la première fois depuis la création de ce prix qu'un Libanais est retenu. Je prends cette distinction comme un hommage à la littérature libanaise. C'est un acte de foi dans tout ce que ce pays comporte de créativité. La classe politique est désespérante, mais la société civile est merveilleuse de dynamisme, d'ingéniosité, de vie, et je me sens appartenir à cette société-là qu'on ne peut que saluer. Je souhaite que ce prix lui soit rendu. »

Suite à la délibération, Hervé Bertho, journaliste à Ouest France et membre du jury (qui comprend Catherine Fruchont-Toussaint, Hervé Bertho, Vénus Khoury-Ghata, Louis-Philippe Dalembert, Isabelle Colin, Jean-Claude Perrier, Hubert Artus, Dominique Filippi, Caroline Moulin Schwartz), a souligné l'importance de donner le prix à une Libanaise, une façon de saluer la résilience du peuple et la vitalité de sa littérature.

Ce prix encourage Georgia Makhlouf à poursuivre dans cette voie. La lauréate révèle d'ailleurs avoir en projet un nouveau roman. Pas si nouveau que cela puisqu'il s'agit d'un livre mis en chantier il y a une dizaine d'années, mais qu'elle avait mis en veilleuse pour écrire Les Absents.

Hier soir, le prix a été remis, en présence du jury, dans le cadre du « 19e Salon de la Plume noire » qui se déroule à l'Espace laïque Jules-Vallès, dans le 15e arrondissement de Paris.
Mabrouk !

 

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