L’Europe à l’écoute des préoccupations des ONG écologiques libanaises

Des représentants de l'Union européenne ont rencontré mardi les membres du Lebanese EcoMovement, un réseau d'associations œuvrant dans le domaine de la protection de l'environnement, à la veille du dialogue politique UE-Liban dans le cadre d'une réunion avec les autorités libanaises axée sur ce secteur.
Mme Esther Pozo Vera, représentante de la Direction générale de l'environnement à la Commission européenne, a indiqué que « l'amélioration de la participation des organisations de la société civile engagées dans des actions environnementales est l'une des priorités des relations UE-Liban ». « Cette réunion est ainsi d'autant plus pertinente », a-t-elle ajouté, avant d'estimer que « l'implication des associations locales sur le terrain nous permet de suivre de plus près les développements en cours au niveau de l'environnement au Liban ».
L'UE a présenté les derniers développements dans le domaine de l'environnement au niveau régional, et particulièrement les conclusions de la réunion ministérielle de l'Union pour la Méditerranée sur l'environnement et le changement climatique, qui s'est tenue le 13 mai dernier à Athènes, ainsi que l'état d'avancement de la préparation de la seconde phase de l'initiative Horizon 2020 pour une Méditerranée plus propre.
Mme Pozo Vera a insisté sur le rôle déterminant que peuvent jouer les organisations de la société civile afin d'atteindre les objectifs environnementaux et de relever les défis importants auxquels le Liban est confronté.
Les ONG ont pu exprimer leurs préoccupations concernant le barrage de Janneh et la décharge de Naamé, mais aussi évoquer les questions plus globales, telles que la chasse et la biodiversité. Ces exemples ont permis d'illustrer les défis posés par la mise en œuvre et l'application de la législation sur l'environnement au Liban.