Vibration de même nature que le son, mais de fréquence trop élevée pour que l'oreille humaine puisse la percevoir, les ultrasons ont de nombreuses applications : sonar, écholocation, contrôle non destructif industriel et, surtout, échographie médicale...
Les ultrasons sont présents dans la nature depuis la nuit des temps. Les chauves-souris, les baleines bleues et les dauphins s'en servent notamment pour s'orienter et se déplacer. Qu'il fasse nuit, que l'eau soit trouble ou profonde, cela n'est pas un problème pour le dauphin, par exemple, et ne l'empêchera pas de continuer sa nage. Le sonar est là pour le renseigner avec une grande précision sur l'espace qui l'entoure. Il peut ainsi distinguer les reliefs du fond de l'océan, connaître sa profondeur, détecter la présence d'un de ses habitants aquatiques et mesurer la distance qui le sépare de lui. Un bon moyen lorsqu'il s'agit de chasser : le dauphin arrive à localiser ne serait-ce qu'un simple poisson enfoui sous le sable ou bien dissimulé dans les rochers.
Mais le dauphin communique également avec ses congénères grâce à son sonar. Il est d'ailleurs capable d'émettre près de 400 sons différents qui lui permettent de tenir une longue conversation avec ses amis. De plus, chaque espèce et chaque groupe de dauphins possède son propre dialecte, tout comme chaque dauphin possède son propre timbre.
Chez le dauphin, l'émission se fait à partir de la tête. Les sons sont directement envoyés droit devant. Ils finissent tous par heurter un obstacle (rocher, épave, banc de poissons...), ce qui les fait rebondir et revenir jusqu'au dauphin qui les reçoit grâce à sa mâchoire inférieure. Les sons sont alors reconduits vers l'oreille interne du cétacé. Il ne reste plus au cerveau qu'à interpréter les informations que contiennent ces sons et à dresser une image des objets et animaux environnants.
Le cerveau du dauphin serait le plus rapide au monde. Le cétacé assure ce type de calcul mental à une vitesse inouïe, qui défie largement les capacités humaines en la matière. Des experts avancent même que les cétacés ne sont pas des animaux au sens strict, mais plutôt un équivalent marin de l'humanité. De nombreuses études ont déjà démontré les qualités extraordinaires de logique et de déduction dont peuvent faire preuve les dauphins. La star du genre, le dauphin femelle Phoenix, possède ainsi un cortex – la zone dédiée au raisonnement dans le cerveau – d'un volume supérieur de 10 % à celui de l'homme.
L'homme, auquel on apprend actuellement dans tous les séminaires de développement personnel et de coaching à adopter La stratégie du dauphin (livre à succès de Dudley Lynch). La technique est illustrée par la carpe, le requin et le dauphin. La carpe est prête à tout sacrifier et à prendre la fuite à la moindre difficulté. Elle développe une mentalité qui prône renoncement et désengagement. Résultat : elle n'avance guère et ne devient jamais l'outil de changement collectif. Quant au requin, il privilégie la stratégie de la mainmise et les gains à court terme. Il développe un comportement agressif : « Je dois gagner, même si vous devez y perdre vos deux bras jusqu'aux coudes. »
Toutefois, il n'est plus besoin de se comporter en requin pour réussir en affaires. C'est désormais le dauphin qui triomphe. Les gestionnaires doivent revoir leur façon de penser pour résister au choc. Les dauphins sont en transformation perpétuelle. Ils reconnaissent et acceptent les émotions inévitablement générées par toute décision de changement. Ce qui leur confère un outil d'évolution exceptionnel. Ils provoquent eux-mêmes, en toute liberté, les changements qui leur permettent d'évoluer. Ils souhaitent une victoire pour chacun des êtres vivants et sont prêts à entreprendre le voyage, souvent difficile, de la véritable transformation intérieure.
D'ailleurs, le mot dauphin vient du grec « delphis » qui signifie « esprit de la mer ». Déjà dans l'Antiquité, les peuples marins leur prêtaient de multiples exploits : comme guider les bateaux égarés dans la tempête ou sauver les naufragés des fonds marins... Et de l'âme aussi.
Sources principales :
larousse.fr
futura-sciences.com
latelierducoach.com
