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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

L’Iran réaffirme ses lignes rouges, l’opposition monte au créneau

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a réaffirmé hier les « lignes rouges » fixées par Téhéran dans les négociations nucléaires avec les grandes puissances qui doivent reprendre la semaine prochaine à Vienne. Une infographie publiée sur le site Internet de M. Khamenei fixe onze points à respecter par l'équipe de négociations avant de signer un éventuel accord. L'un des onze points stipule que « les besoins définitifs de l'Iran en matière d'enrichissement d'uranium sont de 190 000 SWU » (Separative Work Unit, ou unité de travail de séparation), soit près de 20 fois la capacité actuelle de l'Iran. Selon les responsables iraniens, l'Iran aura besoin de cette capacité pour produire le combustible de la centrale de Bouchehr, fourni par la Russie jusqu'en 2021. Les États-Unis et les pays occidentaux demandent au contraire à l'Iran de réduire sa capacité d'enrichissement. « Fordo, qui ne peut être détruit par l'ennemi, doit être préservé », ajoute le texte, en référence au site d'enrichissement construit sous une montagne à plus de 100 kilomètres au sud de Téhéran et dont l'existence a été révélée en 2009.
La prochaine rencontre entre l'Iran et le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) devrait avoir lieu bientôt. « Je pense qu'avant la fin de la semaine prochaine, nous aurons des négociations bilatérales et multilatérales à Vienne », a déclaré hier la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Marzieh Afkham.

Programme secret ?
D'autre part, dans un rapport transmis hier à l'AFP, les opposants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI, opposition en exil) affirment que le régime des ayatollahs a secrètement transféré les activités d'un organisme-clé de recherche sur le nucléaire, visé par des sanctions américaines en août dernier. L'Organisation pour la nouvelle recherche de la défense (SPND), un organe affilié au ministère de la Défense iranien, a été « secrètement transférée » afin d'éviter les inspections de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon ce rapport.
La SPND est présentée par les opposants comme « le centre névralgique de la militarisation du programme nucléaire iranien », chargée depuis deux décennies « de la conception et de la fabrication de la bombe atomique ». Son cerveau, Mohsen Fakhrizadeh, que l'AIEA cherche à entendre depuis des années, est « caché par le régime », selon le rapport, qui dit s'appuyer sur des dizaines de sources fiables iraniennes, dont certaines au sein des organes du régime. « Le transfert de la SPND a été achevé en juillet dernier. Les responsables et services-clés ont été délocalisés dans des lieux secrets, tandis que sur place sont laissés quelques cadres administratifs, afin de tromper les inspecteurs de l'AIEA », selon un responsable du CNRI, Afchine Alavi.

(Source : AFP)

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a réaffirmé hier les « lignes rouges » fixées par Téhéran dans les négociations nucléaires avec les grandes puissances qui doivent reprendre la semaine prochaine à Vienne. Une infographie publiée sur le site Internet de M. Khamenei fixe onze points à respecter par l'équipe de négociations avant de signer un éventuel accord....
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