Dans son message de vœux adressé aux Libanais et aux Arabes à l'occasion de la fête de l'Adha, l'ancien Premier ministre, Saad Hariri, a déploré la situation tragique dans laquelle se trouvent les peuples arabes en cette fête rendue triste « par les guerres, les déplacements, le despotisme, l'exclusion et le terrorisme qui menacent les nations d'effondrement ».
« En dépit de cela, nous insistons à échanger les vœux, réitérant les fondements de la foi, par coutume et par engagement », a ajouté M. Hariri.
Le chef du courant du Futur a souhaité par la même occasion le retour à la paix, en formulant l'espoir de voir les nations de la région sauvegardées et épargnées des conséquences de la discorde et du terrorisme.
Évoquant le Liban, il a insisté sur la nécessité de consolider la volonté nationale « pour faire face aux défis, parvenir à déraciner le terrorisme et protéger le pays », notamment par le biais de la reconnaissance effective de la politique de distanciation du Liban pour lui éviter l'enlisement dans le jeu des axes extérieurs et des conflits qui se déroulent autour de lui, a-t-il dit.
« Le Liban a besoin de plus que l'expression de simples souhaits et de bonnes intentions. Il a besoin d'une décision ferme consistant à élever l'intérêt national au-dessus des intérêts sectaires et politiques. Cela ne pourra se réaliser qu'une fois que l'on aura restitué à l'État et aux institutions leur autorité, en faisant bloc derrière l'armée et les forces de l'ordre », a conclu M. Hariri.
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