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À La Une - Reportage

Fuyant la guerre, des centaines de Syriens trouvent refuge en Amérique latine

"Si seulement tous les pays pouvaient faire quelque chose"...

L'Uruguay a mis en place un plan d'accueil destiné à recevoir 120 réfugiés syriens, majoritairement des enfants. Miguel ROJO/AFP

Chassé de Syrie par la guerre, Hussein Al Fleig Al Ali, 22 ans, a d'abord tenté de poursuivre ses études au Liban, avant de s'établir finalement en Uruguay, à l'instar de centaines de compatriotes ayant trouvé refuge en Amérique latine ces dernières années.

Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de trois millions de Syriens ont été déplacés depuis le déclenchement de la guerre civile en 2011. La plupart sont installés dans les pays voisins au Moyen-Orient, mais malgré la langue et la distance, environ 1.300 d'entre eux ont officiellement trouvé refuge en Amérique latine, indique le HCR.
De nombreux autres ont toutefois immigré par leurs propres moyens, rendant leur recensement difficile.

"En Amérique latine, on observe une longue tradition d'asile", indique à l'AFP Ana Lia Conde, une responsable du HCR en Argentine. Cette tradition est due au fait que des milliers de Latino-Américains ont été déplacés ou chassés de leur pays au cours de la deuxième moitié du XXe siècle par les conflits armés et les dictatures militaires.
En outre, on compte déjà d'importantes communautés syriennes au Brésil, en Argentine ou au Chili.
"La première chose que je dirais (aux réfugiés) est qu'il peuvent recevoir une bonne éducation et trouver du travail" en Uruguay, confie à l'AFP Hussein Al Fleig Al Ali, désormais traducteur au service des droits de l'Homme de la présidence de la République.

A l'initiative de son président, l'ancien guérillero Jose Mujica, l'Uruguay, petit pays de 3,3 millions d'habitants, a mis en place un plan d'accueil destiné à recevoir 120 réfugiés syriens, majoritairement des enfants.
Les premières familles sont attendues la semaine prochaine et 80 autres Syriens sont ensuite attendus en février 2015.

Programme de réinstallation

Si l'Uruguay se distingue par la nature de son plan d'accueil - qui prévoit un soutien aux familles durant deux ans -, plusieurs autres pays d'Amérique latine facilitent déjà l'arrivée de réfugiés syriens.
L'an dernier, le Brésil a prévu plus de 4.000 visas humanitaires à destination de victimes du conflit en Syrie, et plus de 1.200 ont déjà été accordés.

Le Venezuela, de son côté, a instauré il y a quatre mois une procédure spéciale pour les immigrants syriens et leur accorde également le statut de réfugiés. "Jusqu'à présent, 3.000 cas ont été présentés et entre 800 et 1.000 ont déjà été traités", a expliqué à l'AFP à Caracas un employé des services d'immigration.
Certains arrivent sur les conseils de proches, membres de l'importante communauté syrienne du Venezuela, présente depuis des décennies.
"Ils ont détruit ma maison en Syrie, c'est pour cela que je suis revenue au Venezuela", raconte à l'AFP une fille de Syriens qui a vécu à Damas avant de revenir à Caracas.

En 2013, l'Argentine a accueilli 1.000 Syriens, et plus de 600 sur les huit premiers mois de 2014, mais tous ne bénéficient pas du statut de réfugié tel qu'établi par le HCR. Les chiffres sont un peu moins élevés au Mexique, qui en a reçu 519 en 2013 et 252 entre janvier et juillet, selon les autorités.

Le plan uruguayen, élaboré avec le HCR et la Suède, prévoit d'aider les famille à trouver un travail et un logement. Son coût est estimé à 2,5 ou 3 millions de dollars.
"C'est un programme de réinstallation, pas d'immigration. Ils peuvent retourner quand ils le souhaitent en Syrie", précise à l'AFP Javier Miranda, ministre des Droits de l'homme en Uruguay.
De même que le président Mujica, M. Miranda espère que d'autres pays suivront le même exemple. "Si seulement tous les pays pouvaient faire quelque chose. Il y a une volonté de l'Uruguay (...) de dire +Motivez-vous, on peut le faire+", conclut-il.

Chassé de Syrie par la guerre, Hussein Al Fleig Al Ali, 22 ans, a d'abord tenté de poursuivre ses études au Liban, avant de s'établir finalement en Uruguay, à l'instar de centaines de compatriotes ayant trouvé refuge en Amérique latine ces dernières années.Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de trois millions de Syriens ont été déplacés depuis...

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Ancien agent et analyste de la CIA, Michael Scheuer, ancien chef de la cellule chargée de rechercher Oussama Ben Laden, accuse le Président Barack Obama d’avoir trompé l’opinion publique américaine, pour cacher son intention de déclencher une guerre, au Moyen-Orient. Dans une interview avec la chaîne de télévision CNN, Michael Scheuer a déclaré que, contrairement aux déclarations des trois derniers Présidents des Etats-Unis, c’est-à-dire, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama, les salafowahabites ne se battent pas contre les Etats-Unis les terroristes ne se battent pas pour détruire les libertés ou le mode de vie à l’américaine, mais pour des raisons purement politiques. « Les élites politiques américaines nous mentent. Si les terroristes attaquent les Américains et non pas un pays, comme l’Arabie saoudite, c’est parce que nous nous ingérons dans les affaires intérieures de leurs pays».Michael Scheuer a condamné l’intervention militaire des Etats-Unis contre Daesh et a ajouté : «Aujourd’hui, ces raids aériens sont le plus grand cadeau que le Président Obama pourrait offrir aux terroristes de Daesh. Si nous insistons à poursuivre cette politique étrangère destructrice, nous resterons, éternellement, en guerre. Mais si nous décidons, un jour, de changer notre politique, à l’égard de l’énergie et si nous révisons nos relations avec Israël et l’Arabie saoudite, nous pourrons, considérablement, diviser les groupes terroristes, afin qu’ils se battent entre eux.

FRIK-A-FRAK

18 h 38, le 28 septembre 2014

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  • Ancien agent et analyste de la CIA, Michael Scheuer, ancien chef de la cellule chargée de rechercher Oussama Ben Laden, accuse le Président Barack Obama d’avoir trompé l’opinion publique américaine, pour cacher son intention de déclencher une guerre, au Moyen-Orient. Dans une interview avec la chaîne de télévision CNN, Michael Scheuer a déclaré que, contrairement aux déclarations des trois derniers Présidents des Etats-Unis, c’est-à-dire, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama, les salafowahabites ne se battent pas contre les Etats-Unis les terroristes ne se battent pas pour détruire les libertés ou le mode de vie à l’américaine, mais pour des raisons purement politiques. « Les élites politiques américaines nous mentent. Si les terroristes attaquent les Américains et non pas un pays, comme l’Arabie saoudite, c’est parce que nous nous ingérons dans les affaires intérieures de leurs pays».Michael Scheuer a condamné l’intervention militaire des Etats-Unis contre Daesh et a ajouté : «Aujourd’hui, ces raids aériens sont le plus grand cadeau que le Président Obama pourrait offrir aux terroristes de Daesh. Si nous insistons à poursuivre cette politique étrangère destructrice, nous resterons, éternellement, en guerre. Mais si nous décidons, un jour, de changer notre politique, à l’égard de l’énergie et si nous révisons nos relations avec Israël et l’Arabie saoudite, nous pourrons, considérablement, diviser les groupes terroristes, afin qu’ils se battent entre eux.

    FRIK-A-FRAK

    18 h 38, le 28 septembre 2014

  • Selon Al Sumeiria News, citant le ministère irakien de la Défense, un troisième lot d'hélicoptères russes MI-35 est arrivé ce samedi en Irak. " la livraison de ces hélicoptères MI35 s'est effectuée officiellement . il s'agit d'hélicoptères de très haute précision et multifonctionnels. ce sont des armes redoutables pour traquer et chasser les terroristes, armes qui ont surtout la mission de frapper les repairs des salafowahabites. la Russie et l'Irak ont signé en 2012 un contrat d'armements d'une valeur de 4.2 milliards de dollars . Ce lot d'hélicoptère a coûté plus d'un milliard de dollars à l'Irak qui en redemande dans le cadre de sa lutte contre les salafowahabites allies des sionistes d'israel..

    FRIK-A-FRAK

    10 h 17, le 28 septembre 2014

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