Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Finance

Salamé déplore un manque de liquidités sur les marchés de capitaux

Le président de la Commission des marchés financiers, qui occupe aussi le poste de gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, s'est réuni mercredi avec plusieurs représentants du secteur dans le cadre d'un colloque de deux jours organisé à l'hôtel Phœnicia, à Beyrouth. Axées sur le thème des « perspectives actuelles et futures du secteur bancaire dans la région », les discussions ont donc porté sur l'adoption d'une batterie de règlements d'application destinés à accroître la coopération entre les différents organismes de réglementation afin de renforcer leur contrôle sur l'activité des marchés.
M. Salamé, ancien cadre de Merrill Lynch, a estimé qu'il s'agissait d'une « étape nécessaire pour éviter de se retrouver confronté à une crise financière d'origine systémique, à l'image de celle de 2008 ». Il a ajouté que les dispositions débattues au cours de ce séminaire « s'inspirent d'ailleurs des mesures élaborées par des nations européennes comme la France, la Belgique ou l'Angleterre », notamment en matière de blanchiment d'argent.
Pour le gouverneur de la BDL, le problème majeur auquel est confrontée la finance au Liban se situe au niveau du « manque de liquidités sur le marché des capitaux », ce qui constitue un frein à l'activité économique. « Dans les pays industrialisés, 60 % des entreprises puisent une partie de leur financement à travers les marchés financiers », a-t-il souligné, avant de déplorer que les entreprises libanaises doivent « essentiellement compter sur elles-mêmes ». M. Salamé a ensuite insisté sur l'importance de préserver « un climat de confiance » dans ce domaine, précisant que la commission qu'il préside « avait signé une série de protocoles d'entente avec l'étranger, notamment avec la France, en mai 2014 », afin de renforcer la finance libanaise sur la scène internationale. Il a enfin rappelé que « la BDL tient à assurer la stabilité de la monnaie » et que « les marchés financiers jouent un rôle important dans le financement du secteur public par les particuliers », ce qui justifie, d'après lui, que les autorités de régulation aient les moyens de renforcer leur vigilance.
Pour rappel, les banques vont devoir augmenter leur ratio de solvabilité à 12 % en 2015, alors que ce taux est actuellement fixé à 10 %.

Le président de la Commission des marchés financiers, qui occupe aussi le poste de gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, s'est réuni mercredi avec plusieurs représentants du secteur dans le cadre d'un colloque de deux jours organisé à l'hôtel Phœnicia, à Beyrouth. Axées sur le thème des « perspectives actuelles et futures du secteur bancaire dans la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut