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Moyen Orient et Monde

David Haines, « l’Écossais fou » de l’humanitaire...

L'Écossais David Haines a passé 15 ans de sa vie à braver les dangers en première ligne sur le front de l'action humanitaire dans les Balkans en Afrique et au Moyen-Orient, pour finir décapité par les jihadistes de l'État Islamique (EI). Enthousiaste, doté d'un solide sens de l'humour, le volontaire élancé de 44 ans au passé militaire avait gagné le sobriquet « d'Écossais fou » dans les rangs d'ONG allemande, américaine et française. Sa dernière mission consistait à ravitailler en eau potable, nourriture et tentes les Syriens victimes de la guerre ravageant leur pays, pour le compte de l'organisation non gouvernementale française Acted.
Né à Holderness dans l'est de l'Angleterre, il a effectué ses études secondaires dans une des écoles les plus vieilles et les plus prestigieuses d'Écosse, la Perth Academy. Le curriculum vitae de la victime de l'EI est à tout le moins composite. Il fait état d'emplois à Royal Mail, à Scotrail (la SNCF écossaise), à la Royal Air Force (RAF) comme mécanicien, entre autres. Sa vie bascule alors qu'il a 29 ans. En 1999, et jusqu'en 2004, il rejoint l'association allemande Arbeiter Samariter Bund, dans la Croatie ravagée par la guerre des Balkans. En avril 2011, il est à la tête d'un projet de Handicap International, dans une Libye exsangue après la chute de Mouammar Kadhafi. L'année d'après, on le retrouve au Sud-Soudan, pour le compte de Nonviolent Peaceforce, une ONG internationale basée aux États-Unis.
Ceux qui l'ont fréquenté décrivent un homme profondément humain, doté d'un solide sens de l'humour. Acted a loué hier « sa générosité, son engagement et son professionnalisme ». L'ONG française a aussi annoncé hier qu'elle allait porter plainte à Paris pour assassinat, enlèvement et séquestration, tout en reconnaissant que cette plainte, qui sera déposée aujourd'hui, pouvait sembler « symbolique » au vu de la situation sur le terrain.

L'Écossais David Haines a passé 15 ans de sa vie à braver les dangers en première ligne sur le front de l'action humanitaire dans les Balkans en Afrique et au Moyen-Orient, pour finir décapité par les jihadistes de l'État Islamique (EI). Enthousiaste, doté d'un solide sens de l'humour, le volontaire élancé de 44 ans au passé militaire avait gagné le sobriquet « d'Écossais fou »...

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