Un avion libanais a été contraint d'atterrir hier en milieu de journée à l'aéroport de Rome-Fiumicino à la suite d'une fausse alerte à la bombe, provoquant une interruption provisoire du trafic aérien sur le plus grand aéroport romain, rapportent les médias.
L'avion, un Airbus 320 de la MEA, effectuait un vol Genève-Beyrouth quand l'alerte a été donnée depuis la Suisse, un bagage n'appartenant à aucun des passagers ayant été repéré à bord de l'appareil, écrit le Corriere della Sera. Comme l'avion se trouvait au-dessus de l'Italie quand l'alerte a été lancée, deux chasseurs italiens l'ont pris en charge et escorté jusqu'à l'aéroport romain.
L'intervention des avions militaires italiens a en revanche provoqué l'inquiétude de la population dans les environs de Rome car les deux appareils ont brisé le mur du son pour rejoindre au plus vite l'avion libanais, selon la même source.
L'Airbus a été positionné sur une piste secondaire et ses passagers sont tous descendus pour permettre aux artificiers un contrôle détaillé qui n'a pas permis de retrouver un quelconque engin explosif.
En début de soirée, la MEA a publié un communiqué tenant à préciser qu'en réalité, un voyageur qui avait réservé à Genève n'est finalement pas monté à bord de l'avion « et quand il s'en est rendu compte, le capitaine de l'avion a décidé d'atterrir à Rome préventivement. L'avion a été fouillé minutieusement, aucune bombe n'a été trouvée et l'appareil a pu décoller de nouveau », écrit le texte.
commentaires (1)
Plutot léger ca..... donc n'importe qui peut s'enregistrer, s'assurer que sa valise est a bord, puis decider de ne plus prendre le vol. Et on se demande ensuite comment des attentats ont lieu, malgré"la sécurité et les postes de contrôle......".
Tabet Karim
08 h 58, le 15 septembre 2014