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Liban

Zahra : Le Hezb a empêché le gouvernement de déployer l’armée aux frontières

« Le Hezbollah a empêché une décision gouvernementale de déployer l'armée aux frontières afin que celles-ci restent ouvertes, et qu'il soit en mesure de faire entrer et sortir des armes sans être inquiété », a affirmé hier Antoine Zahra, député du bloc des Forces libanaises. « Depuis le début (de la crise syrienne) et même avant l'entrée des réfugiés syriens au Liban, nous étions clairement favorables à un déploiement de l'armée aux frontières, a-t-il poursuivi. Avant l'éclatement de la révolution en Syrie, nous avions demandé la délimitation des frontières avec ce pays, ce qui n'a pas été fait. Nous n'avons jamais couvert aucun combattant, exigeant, au contraire, que l'armée frappe d'une main de fer tous ceux qui violent la souveraineté du Liban. »
Et d'ajouter : « Le déploiement de l'armée aux frontières nécessite une décision gouvernementale. Au cas où l'armée serait incapable de sécuriser seule toutes les frontières, elle peut faire appel à la force multinationale en poste au Sud. Aucune nation ne peut placer un soldat à chaque mètre le long de ses frontières, mais il existe des technologies de pointe permettant de surveiller les frontières à distance, qui faciliteraient la tâche des militaires. »
« Ce qui immuniserait vraiment le Liban contre tous les dangers, c'est de pratiquer la distanciation (par rapport aux conflits régionaux), a estimé le député, lors d'une intervention sur la chaîne NBN. Quant l'État nous déclarera qu'il est incapable de nous protéger, nous serons prêts à nous défendre. Mais tant qu'il y a un État, nous le soutenons tout simplement. »

« Le Hezbollah a empêché une décision gouvernementale de déployer l'armée aux frontières afin que celles-ci restent ouvertes, et qu'il soit en mesure de faire entrer et sortir des armes sans être inquiété », a affirmé hier Antoine Zahra, député du bloc des Forces libanaises. « Depuis le début (de la crise syrienne) et même avant l'entrée des réfugiés syriens au...

commentaires (3)

Les fakihistes ne cessent d’intriguer dans les coulisses, où ils revêtent la soutane du walïï et rebelotent. Mais, sur la scène publique, lorsqu'ils jouent leur pièce en tant que "démocrates", ils n'adressent à leur fakkîh Per(s)cé que de simples révérences et ajournent à l’infini l’instauration de sa wilâïyâh levantine. Ils mènent leur affaire en tant que représentants du système "parlementaire" non comme chevaliers d’1 fakkîh errant, en tant que communauté opposée à d'autres, et non pas en tant que fakkihistes opposés aux démocrates. Leur domination est + absolue qu'elle ne l'avait été sous l’ex-Système Sécuritaire ; n'étant possible que sous cette forme parlementaire, car c'est là qu’ils peuvent substituer leur domination à celle d'1 autre catégorie de cette société. Et s’ils insultent la démocratie, ils ne le font pas seulement par conviction fakkihiste. Leur instinct leur dit que si celle-ci rend + complète leur domination, elle en mine en même temps les bases en les obligeant à lutter contre les autres sans le couvert du walïï. C’est leur sentiment de faiblesse qui leur fait regretter les formes moins achevées anciennes. Et chaque fois qu’ils entrent en conflit avec l’unique prétendant, avec Zahrâh le pétulant, ils agissent "genre démocrates" et non en tant que fakkihistes, ceints même, yîîîh, d’1 petit fanion libanais(h), haranguant au nom de "cette démocratie" la populace assemblée. Il est vrai que l'écho moqueur du Mont-Libanais leur répond : Le Walïï ! Le Fakkîh !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

13 h 55, le 15 septembre 2014

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Commentaires (3)

  • Les fakihistes ne cessent d’intriguer dans les coulisses, où ils revêtent la soutane du walïï et rebelotent. Mais, sur la scène publique, lorsqu'ils jouent leur pièce en tant que "démocrates", ils n'adressent à leur fakkîh Per(s)cé que de simples révérences et ajournent à l’infini l’instauration de sa wilâïyâh levantine. Ils mènent leur affaire en tant que représentants du système "parlementaire" non comme chevaliers d’1 fakkîh errant, en tant que communauté opposée à d'autres, et non pas en tant que fakkihistes opposés aux démocrates. Leur domination est + absolue qu'elle ne l'avait été sous l’ex-Système Sécuritaire ; n'étant possible que sous cette forme parlementaire, car c'est là qu’ils peuvent substituer leur domination à celle d'1 autre catégorie de cette société. Et s’ils insultent la démocratie, ils ne le font pas seulement par conviction fakkihiste. Leur instinct leur dit que si celle-ci rend + complète leur domination, elle en mine en même temps les bases en les obligeant à lutter contre les autres sans le couvert du walïï. C’est leur sentiment de faiblesse qui leur fait regretter les formes moins achevées anciennes. Et chaque fois qu’ils entrent en conflit avec l’unique prétendant, avec Zahrâh le pétulant, ils agissent "genre démocrates" et non en tant que fakkihistes, ceints même, yîîîh, d’1 petit fanion libanais(h), haranguant au nom de "cette démocratie" la populace assemblée. Il est vrai que l'écho moqueur du Mont-Libanais leur répond : Le Walïï ! Le Fakkîh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    13 h 55, le 15 septembre 2014

  • UN CRIME ÉNORME QUE CELUI DE NE PAS DÉPLOYER L'ARMÉE APPUYÉE PAR LA FINUL SUR TOUTES LES FRONTIÈRES AVEC LA SYRIE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 19, le 15 septembre 2014

  • Comment le Hezbollah peut-il faire son "jihad" sectaire en Syrie sur l'ordre de l'Iran, s'il laisse le gouvernement fermer les frontières et y déployer l'armée ? Et voilà le malheureux Liban victime de ce "jihad". Daech et al-Nosra viennent y faire leur beau "jihad" contraire, tuer officiers et soldats libanais, en enlever une quarantaine, en dégoler déjà deux et ainsi de suite. Un pays à deux Etats et deux armées n'est pas un pays. C'est une jungle.

    Halim Abou Chacra

    10 h 36, le 15 septembre 2014

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