Le n° 1 mondial Novak Djokovic a atteint samedi les 8es de finale de l'US Open en ayant perdu seulement 18 jeux et retrouvé le tennis qui lui avait permis de remporter Wimbledon en juillet.
Après Diego Schwartzman (6-1, 6-2, 6-4) et Paul-Henri Mathieu (6-1, 6-3, 6-0), Sam Querrey a pu constater que « Djoko » était de son retour à son meilleur niveau.
Le Serbe a écœuré en 1 h 25 minutes son adversaire américain qui n'a marqué que 57 points contre 89 à son vainqueur qui s'est imposé 6-3, 6-2, 6-2.
Il a balayé avec éclat les doutes nés de ses éliminations sans gloire en 8es de finale à Toronto et Cincinnati. « J'atteins mon pic de forme au moment qu'il faut, c'est ici que je voulais jouer mon meilleur tennis », s'est-il félicité.
« Le côté positif de cette mauvaise passe est que cela m'a permis de bien préparer l'US Open. J'ai toujours joué mon meilleur tennis ici », a rappelé Djokovic qui a disputé les quatre dernières finales à Flushing Meadowns et remporté l'édition 2011. Le tennis américain fait en revanche grise mine : ses deux derniers représentants, Querrey et John Isner, se sont arrêtés au 3e tour, égalant le pire résultat de son histoire datant de 2013.
42 aces pour Isner
La déconvenue est particulièrement dure à avaler pour Isner qui, comme en 2012 et 2013, s'est incliné à ce stade de la compétition face au même adversaire, Philipp Kohlschreiber !
Malgré les 42 aces d'Isner, l'Allemand s'est imposé 7-6 (7/4), 4-6, 7-6 (7/2), 7-6 (7/4) et défiera en 8es de finale Djokovic.
Autre 8e de finale alléchant, celui qui opposera le Français Jo-Wilfried Tsonga et l'Écossais Andy Murray, vainqueurs respectivement, de l'Espagnol Pablo Carreno Busta (6-4, 6-4, 6-4) et du Russe Andrey Kuznetsov 6-1, 7-5, 4-6, 6-2.
Murray mène par neuf victoires à deux dans leurs confrontations, mais Tsonga a remporté le dernier duel il y a trois semaines à Toronto.
Le public américain a pu se consoler des déboires de ses joueurs avec la qualification pour les 8es de finale de Serena Williams qui est plus que jamais favorite à sa propre succession.
La n° 1 mondiale a dominé sa compatriote Varvara Lepchenko (6-3, 6-3), mais elle a surtout vu son tableau se dégager après une nouvelle hécatombe parmi les têtes de série.
« C'est difficile à expliquer (cette hécatombe), cela m'a concerné moi aussi cette année, j'espère juste poursuivre ma route », a insisté Serena Williams qui vise à New York le 18e titre majeur de sa carrière et le premier de l'année après ses échecs à Melbourne (8es de finale), Paris (2e tour) et Wimbledon (3e tour).
Kvitova à la trappe
Victorieuse à Wimbledon, la Tchèque Petra Kvitova n'a pas pesé lourd face à une adolescente de 1,67 m issue des qualifications, la Serbe Aleksandra Krunic.
« Je n'ai jamais trouvé les réponses face à sa rapidité et à sa puissance », a regretté Kvitova à propos de la 125e mondiale.
Au prochain tour, Krunic sera opposée à la Bélarusse Victoria Azarenka, finaliste de deux dernières éditions de l'US Open, qui a retrouvé son meilleur tennis après une années 2014 perturbée par les blessures pour balayer la Russe Elena Vesnina 6-1, 6-1.
Avant Kvitova, la Roumaine Simona Halep, 2e mondiale, et l'Américaine Venus Williams, double championne de l'US Open, avaient déjà été éliminées au 3e tour, sans mentionner la Polonaise Agnieszka Radwanska et la Serbe Ana Ivanovic qui avaient mordu la poussière dès le 2e tour.
Après une semaine de compétition, il ne reste déjà plus que quatre des 10 meilleures mondiales.
Parmi elles, Eugénie Bouchard qui a souffert face à la Tchèque Barbora Zahlavova Strycova 6-2, 6-7, (2/7), 6-4. Mais la Canadienne, 8e mondiale, est la seule à avoir répondu présent toute l'année avec des demi-finales à l'Open d'Australie et Roland-Garros et un finale à Wimbledon.
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