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Liban

Ahdab critique la gestion officielle du dossier du terrorisme

L'ancien député Misbah Ahdab a critiqué hier la façon avec laquelle l'État gère le dossier du terrorisme.
M. Ahdab a tenu hier en sa résidence à Tripoli une conférence de presse au cours de laquelle il a indiqué que « si la priorité de l'État est de combattre Daech (État islamique), ce qui se passe au Liban va finir non pas par combattre cette organisation, mais par l'y introduire ». L'ancien député a pris ainsi la défense des jeunes sunnites de Tripoli, en accusant des services de sécurité qu'il n'a pas nommés de les jeter dans les bras des extrémistes sunnites et de chercher à provoquer de nouveaux troubles à Tripoli.
« De quel terrorisme
parlons-nous ? Qui est le terroriste et comment combattre le terrorisme ? » s'est-il interrogé. « On ne combat pas le terrorisme en jetant les fondements d'une nouvelle ère de violence, c'est-à-dire en fermant les yeux sur les armes distribuées et sur les groupes formés de jeunes chômeurs, sous les yeux et grâce à la couverture du même système de sécurité responsable de plus de 20 rounds de violence à Tripoli », a-t-il dit.
« On ne combat pas non plus le terrorisme en donnant des drapeaux de Daech à de jeunes repris de justice, mais victimes d'injustice et dont la situation n'a pas été réglée », a poursuivi M. Ahdab, en accusant « un service de sécurité » qu'il n'a pas nommé de remettre ces drapeaux aux jeunes et en laissant entendre que ce dernier agit de la sorte pour « les jeter dans les bras de Daech afin de provoquer un nouveau problème à Tripoli ».
L'ancien député a aussi plaidé en faveur de jeunes sunnites « envoyés combattre en Syrie puis jugés comme étant des terroristes, soulignant qu'il ne réclame pas une régularisation de leur situation, mais qu'on trouve une solution à ce problème. Il a soulevé dans ce cadre le cas de Mohammad Rifaï, qui avait été arrêté par le régime syrien et qui a été englobé, selon lui, par l'amnistie (du président syrien, Bachar el-Assad), sans qu'il ne soit pour autant libéré ».

L'ancien député Misbah Ahdab a critiqué hier la façon avec laquelle l'État gère le dossier du terrorisme.M. Ahdab a tenu hier en sa résidence à Tripoli une conférence de presse au cours de laquelle il a indiqué que « si la priorité de l'État est de combattre Daech (État islamique), ce qui se passe au Liban va finir non pas par combattre cette organisation, mais par l'y...

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