*Farid Élias el-Khazen, député du Kesrouan (CPL), à La Voix du Liban, 93.3 : « La proposition du bloc survient au moment opportun à l'ombre de la grave crise dans laquelle se trouve le pays. Cette proposition est démocratique par excellence. Les réactions étaient daechistes par excellence et hors sujet. »
* Dory Chamoun, député du Chouf (PNL) : « Tant qu'il y aura encore certains esprits vides dans le pays, le vide présidentiel persistera, malheureusement. »
* Walid Khoury, député de Jbeil (CPL), à La Voix du Liban, 100.3-100.5 : « Les dynamiques des parties politiques sur la présidentielle n'ont mené à rien. Le bloc a fait une proposition pour résoudre la crise. Elle peut être acceptée ou refusée par la Chambre, mais il n'y a aucune solution par les moyens politiques normaux. »
* Élie Marouni, député de Zahlé (Kataëb), qui a été reçu hier par le ministre de l'Information, Ramzi Jreige : « Ceux qui nous font attendre et qui donnent des leçons de christianisme et de préservation du christianisme feraient mieux, au lieu de lancer des propositions absurdes, d'aller à la Chambre pour élire un président et garantir la continuité des pouvoirs publics. »
* Ramzi Jreige, ministre de l'Information, à Télé-Liban : « La proposition du CPL en vue de l'élection du président de la République au suffrage universel va à l'encontre de l'esprit et de la lettre du document d'entente nationale et des usages constitutionnels qui en découlent. Il n'est pas opportun de revoir les équilibres politiques consacrés par la Constitution. L'élection présidentielle par le peuple est l'un des fondements du régime présidentiel. Le Liban a adopté le régime parlementaire, où le peuple exprime sa volonté par le biais du Parlement. La proposition du CPL pourrait avoir la conséquence inverse que celle qui est recherchée. Les voix chrétiennes se répartiront lors du premier tour sur plusieurs candidats. Si l'un d'entre eux emporte 70 % des voix chrétiennes et l'autre 30 % au premier tour, il est fort possible que ce soit celui qui aura eu les 30 % qui l'emporte au second tour grâce aux voies sunnites et chiites. Donc, cette proposition n'atteint pas ses objectifs. Cela doit être fait à travers l'amendement de la loi électorale et un découpage administratif représentatif et garantissant une meilleure représentation des chrétiens. »
* Farès Souhaid, coordinateur général du 14 Mars, à Radio-Orient : « Nous avons éloigné de nous l'opportunité d'élire un président libanais (...) lorsque le général Aoun et son camp ont décidé d'annihiler la présidentielle en boycottant les séances électorales. Résultat : ce dossier est désormais lié à la situation régionale. (...) Que le général Aoun voit ce qui se produit autour de nous et aide à sauver la République libanaise. Ceux qui versent des larmes de crocodile sur les chrétiens de Mossoul feraient mieux d'élire un nouveau président chrétien pour le Liban afin de transmettre un message positif aux chrétiens du monde arabe. »
* Dory Chamoun, député du Chouf (PNL) : « Tant qu'il y aura encore...