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Liban

À Ersal, des rumeurs exagérées, mais des otages toujours en détention

Les rumeurs les plus folles courent au sujet de la situation sur le terrain à Ersal où l'on dit que les combattants de l'État islamique s'y sont de nouveau introduits et pratiquent toutes sortes d'exactions contre ses habitants.
La réalité est cependant tout autre. Le calme règne dans ce village qui a été le théâtre de terribles combats entre l'armée et des terroristes d'al-Nosra. Les forces régulières sont déployées massivement autour du village et ont établi de nouveaux postes de contrôle sur des points stratégiques pour surveiller les voies de passage illégales entre la Syrie et le Liban, notamment sur la colline 83, Akabet el-Jurd, Serej Hassan, Serej Kaïssar, Massiadé et Wadi Hmeid. Mais en dépit de cette présence militaire massive, les habitants redoutent une reprise des batailles, d'autant que des mouvements suspects sont constatés la nuit de l'autre côté de la frontière et que la circulation d'armes se poursuit.
Hier dans la journée, l'armée a arrêté une Volvo chargée d'armes et de munitions, à bord de laquelle se trouvaient deux hommes de Ersal, Ahmad Mohammad Houjayri et Achraf Mohammad Ezzeddine.
Pendant ce temps, l'aviation syrienne continuait ses raids contre les jurds de Ersal, visant les groupes terroristes qui y sont postés.
Dans un communiqué, la municipalité de Ersal a remercié tous ceux « qui ont contribué et qui contribuent toujours à rétablir le calme dans le village, notamment le chef du courant du Futur, Saad Hariri, qui a pris à sa charge le problème de Ersal ». Elle a également remercié le Haut Comité de secours d'avoir recensé rapidement les dégâts, ainsi qu'EDL et la compagnie KVA qui se sont empressées de rétablir le courant électrique dans le village.
Sur le terrain, il reste que le problème que pose l'infiltration de terroristes persiste tant que les militaires et les agents des FSI, kidnappés par al-Nosra lors des combats à Ersal, n'ont pas été libérés.
À ce sujet, on apprend que le gouvernement tend à charger officiellement le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, des médiations et des négociations nécessaires pour leur libération.
Interrogé hier à ce sujet, le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a indiqué que les familles des militaires et des agents enlevés s'étaient rendues auprès du Premier ministre, Tammam Salam, ainsi qu'auprès du ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, pour les exhorter d'œuvrer à la libération de leurs enfants. Les deux entretiens s'étaient tenus en présence du général Ibrahim. « Qu'il ait été chargé ou pas de négocier la libération de ces personnes, sa présence montre qu'il peut accomplir cette mission, d'une part à cause de son poste, d'autre part à cause du succès de la médiation qu'il avait effectuée pour obtenir la libération du groupe de pèlerins chiites qui avaient été enlevés en Syrie », a indiqué le ministre.
Pendant ce temps, son collègue des Affaires sociales, Rachid Derbas, a assuré que le gouvernement n'épargnera aucun effort pour les ramener à leurs familles, mais qu'il « laissera aux ministères et aux parties concernés le soin de déterminer s'il faut ou non charger le général Ibrahim de ce dossier ».

Les rumeurs les plus folles courent au sujet de la situation sur le terrain à Ersal où l'on dit que les combattants de l'État islamique s'y sont de nouveau introduits et pratiquent toutes sortes d'exactions contre ses habitants.La réalité est cependant tout autre. Le calme règne dans ce village qui a été le théâtre de terribles combats entre l'armée et des terroristes...

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