Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Yémen

Aux portes de Sanaa, les rebelles chiites réclament le départ du gouvernement

Les rebelles houthis exigent entre autres la chute du gouvernement et dénoncent la hausse des prix du carburant. Mohammad Huwais/AFP

Des centaines d'hommes armés de la rébellion chiite au Yémen observaient hier des sit-in dans la périphérie de Sanaa, leurs partisans se mobilisant pour obtenir la chute du gouvernement.
Des dizaines de tentes ont été dressées à l'entrée ouest de la capitale par les partisans des rebelles d'Ansarullah (également appelés houthis). Quelque 5 000 hommes ont afflué vers la périphérie de la capitale en provenance de la région de Saada, bastion traditionnel de la rébellion zaïdite d'Ansarullah. Le chef rebelle Abdel Malek al-Houthi avait ordonné dimanche à ses partisans de marcher sur Sanaa et de manifester pour obtenir « la chute du gouvernement qui a échoué ». Il a fixé aux autorités un ultimatum expirant vendredi, faute de quoi, a-t-il prévenu, d'autres formes d'actions « légitimes » seront menées. Il n'a pas précisé lesquelles. Ses partisans dénoncent aussi une récente augmentation des prix du carburant, dont l'impact est considérable pour la population de ce pays très pauvre. Ils ont déjà manifesté lundi par dizaines de milliers dans le centre de la capitale.
Dans ce climat de forte tension, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a jugé « irresponsables » les agissements des rebelles et averti que « des mesures fermes et légales seraient prises » en cas de débordement. Le président Hadi a aussi réuni hier les hauts cadres de l'État et proposé la tenue d'une conférence « nationale urgente » pour préserver le processus de transition politique, engagé après le départ début 2012, sous la pression de la rue, de l'ancien président Ali Abdallah Saleh.
Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et de cinq monarchies du Golfe, qui ont parrainé l'accord sur la transition au Yémen, ont mis en garde le chef de la rébellion contre toute violence. Ils l'ont mis en demeure de « travailler dans un bon esprit avec le gouvernement pour mettre en œuvre rapidement les résultats du dialogue national (sur la transition), un processus auquel les représentants houthis ont apporté des contributions importantes ».

(Source : AFP)

Des centaines d'hommes armés de la rébellion chiite au Yémen observaient hier des sit-in dans la périphérie de Sanaa, leurs partisans se mobilisant pour obtenir la chute du gouvernement.Des dizaines de tentes ont été dressées à l'entrée ouest de la capitale par les partisans des rebelles d'Ansarullah (également appelés houthis). Quelque 5 000 hommes ont afflué vers la périphérie...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut