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Liban - La bonne nouvelle du lundi

Un doctorant libanais décroche le titre de « chercheur étoile » à Montréal

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires, vacance de la présidence, attentats... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, « L'Orient-Le Jour » s'est lancé un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

Fadi Hariri, étudiant en doctorat en biologie moléculaire, option biologie des systèmes, à l’Iric. Photo tirée du site web de l’Université de Montréal

Fadi Hariri n'avait que 23 ans lorsqu'il a décidé de quitter le Liban pour s'établir au Canada. Avec une maîtrise en biochimie en poche, il désirait poursuivre sa spécialisation et s'ouvrir de nouveaux horizons.
« J'ai quitté mon pays en 2008 à la recherche d'un avenir meilleur, confie-t-il à L'Orient-Le Jour. J'avais été accepté au programme d'études supérieures à l'Université de Montréal. Mes parents, eux, ne désiraient pas partir avec moi, je suis donc venu tout seul. »

Six ans plus tard, Fadi n'est pas près de regretter sa décision. Préparant un doctorat en biologie moléculaire à l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (Iric) de l'Université de Montréal (UdeM), il est le lauréat du Fonds de recherche du Québec, Fonds santé du concours « étudiants-chercheurs étoiles » pour le mois d'août. Une bourse de 1 000 dollars lui a été remise pour un article publié dans la revue Leukemia. « Sa recherche sur la structure et la fonction du noyau cellulaire (...) vise à comprendre le rôle de la dérégulation de la protéine eIF4E dans la leucémie myéloïde aiguë (AML) et d'autres sous-types de cancer », indique le site de l'Iric. « Fadi mérite amplement ce prix. Cette étude permettra le développement potentiel de thérapies innovantes pour les patients atteints d'une AML », souligne Katherine Borden, chercheure principale à l'Iric et professeure au département de pathologie et biologie cellulaire de la faculté de médecine de l'UdeM. Selon le site de l'université, les prix « étudiants-chercheurs étoiles » visent à promouvoir les carrières en recherche et à reconnaître l'excellence des travaux réalisés par les étudiants de niveau collégial et universitaire, les stagiaires postdoctoraux et les membres d'un ordre professionnel.

Fadi, lui, souligne que son étude n'aurait pas pu être réalisée sans le soutien financier du Fonds de recherche du Québec, la Fondation Cole et la faculté des études supérieures et doctorales de l'Université de Montréal.

Le jeune chercheur, qui espère obtenir son doctorat dans deux mois, souhaite aujourd'hui approfondir ses recherches et se spécialiser en bio-informatique, ce domaine qui allie technologie à médecine. « C'est une nouvelle aventure dans laquelle je voudrais me lancer, dit-il. Cela va me permettre d'avoir accès à un ensemble de données et m'offrira la chance de mieux comprendre le développement des maladies grâce à l'utilisation de techniques intégratives et computationnelles. »

Avec de telles ambitions, l'étoile de Fadi promet de monter, monter... et monter encore !


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Fadi Hariri n'avait que 23 ans lorsqu'il a décidé de quitter le Liban pour s'établir au Canada. Avec une maîtrise en biochimie en poche, il désirait poursuivre sa spécialisation et s'ouvrir de nouveaux horizons.« J'ai quitté mon pays en 2008 à la recherche d'un avenir meilleur, confie-t-il à L'Orient-Le Jour. J'avais été accepté au programme d'études supérieures à l'Université...

commentaires (2)

La bonne nouvelle ..c'est que nous sommes bien lundi...

M.V.

18 h 43, le 11 août 2014

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Commentaires (2)

  • La bonne nouvelle ..c'est que nous sommes bien lundi...

    M.V.

    18 h 43, le 11 août 2014

  • Chapeau!!! On peut être vraiment fier de nos jeunes... Si seulement ils n'étaient pas forcés d'aller briller sous d'autres cieux...

    NAUFAL SORAYA

    15 h 51, le 11 août 2014

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