Une Libanaise arrêtée à Tripoli en possession d’une ceinture d’explosifs

Une femme a été arrêtée à Tripoli après que la police eut trouvé chez elle une ceinture d'explosifs et de la drogue, a annoncé hier à l'AFP une source au sein des services de sécurité.
Âgée d'une trentaine d'années, la Libanaise, dont le nom n'a pas été révélé, est mariée à un Syrien, actuellement emprisonné au Liban pour avoir tiré sur des soldats, a précisé cette source.
Elle ne portait pas sur elle la ceinture d'explosifs au moment de son arrestation, a ajouté la source, précisant que le propriétaire de l'appartement où elle résidait a également été appréhendé.
De son côté, le ministre de la Justice, Achraf Rifi, s'est dit « rassuré » par le plan sécuritaire mis en œuvre à Tripoli, soulignant qu'il « soutient l'armée et les institutions libanaises ». Le ministre s'est dit « confiant » du fait que les Tripolitains et les habitants du Nord en général tiennent à préserver le plan sécuritaire par tous les moyens afin de protéger la paix civile et la stabilité dans le pays.
M. Rifi s'exprimait après sa rencontre avec l'ancien chef de l'État, Michel Sleiman.
« J'ai rassuré le président sur la situation à Tripoli et lui ai assuré qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter sur la situation dans la capitale du Nord. Tout ce qui se dit est infondé », a déclaré le ministre, soulignant que « certains sont en train de semer la peur parmi les Libanais et les Tripolitains ».
Interrogé sur les rumeurs qui circulent concernant des entraînements effectués par certains groupes armés qui envisageraient des opérations de rapt, le ministre a répondu : « Ces propos sont complètement infondés. C'est un petit pays, et d'après mon experience, il n'y a pas de secret pour les services de sécurité. » M. Rifi a démenti les accusations d'extrémisme qui sont adressées à Tripoli ou encore les rumeurs relatives à l'existence d'éléments relevant de Daech, affirmant que le Nord est la région de la modération et de la coexistence.
« Il n'y a aucun doute que la situation qui prévaut dans la région débride l'imaginaire. S'il arrive que l'on rencontre une cellule avec un ou deux membres, elle ne saurait en aucun cas affecter la situation générale. Il faut avoir une vision globale et non étriquée », a-t-il indiqué.

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