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Économie

Inflation US : la tendance haussière se poursuit

En théorie, il n'y a pas de raison de voir les pressions inflationnistes s'emballer. Le niveau d'activité semble encore loin de son potentiel, en particulier après le fort déclin du PIB au T1 et, selon la formule du Fomc, le chômage, bien qu'en baisse, reste élevé. De plus, les salaires restent sous contrôle et n'augmentent guère de plus de 2 % par an, bien loin des 3 à 4 % qui seraient en ligne avec une inflation à 2 % et une productivité en hausse de 1 à 2 %. La majorité du FOMC, Janet Yellen en tête, en tire la conclusion que l'inflation sous-jacente reste faible et qu'un soudain rebond serait transitoire (ce serait du « bruit » ). Mais on peut soutenir une thèse aux conclusions opposées. En effet, à 6,1 %, le taux de chômage est maintenant très proche de son niveau d'équilibre autour de 5,5 % et il n'y a donc plus tant de capacités inutilisées que cela. De plus, il est difficile de prouver que les hausses de salaires précèdent l'inflation, et diverses études statistiques pencheraient même plutôt pour une causalité inverse.
Pour le moment, le CPI est attendu à 0,3 % sur le mois et à 2,1 % sur l'année en juin. Ce niveau n'est pas assez élevé pour inquiéter la Fed, mais la persistance de cette tendance haussière pourrait rapidement l'amener à changer d'attitude...

En théorie, il n'y a pas de raison de voir les pressions inflationnistes s'emballer. Le niveau d'activité semble encore loin de son potentiel, en particulier après le fort déclin du PIB au T1 et, selon la formule du Fomc, le chômage, bien qu'en baisse, reste élevé. De plus, les salaires restent sous contrôle et n'augmentent guère de plus de 2 % par an, bien loin des 3 à 4 % qui...

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