Les familles des prévenus ont dressé quatre tentes au rond-point Abou Ali et exprimé leur détermination à maintenir leur mobilisation jusqu’à la libération de leurs proches. Photo nowlebanon.
Les familles de personnes arrêtées dans les quartiers alaouite de Jabal Mohsen et sunnite de Bab el-
Tebbaneh, à Tripoli, ont menacé de recourir à l'escalade si leurs proches ne sont pas relâchés. Hier, les familles ont continué de couper la route principale entre Tripoli et le Akkar.
Des dizaines de jeunes ont manifesté dans les rues pour réclamer la libération des leurs « injustement accusés de terrorisme ». Ils ont bloqué de nombreux axes de la ville, tirant en l'air et lançant des bombes sonores.
Les familles des prévenus ont dressé quatre tentes au rond-point Abou Ali et exprimé leur détermination à maintenir leur mobilisation jusqu'à la libération de leurs proches.
Une source citée par le site nowlebanon a précisé que les protestataires pourraient provoquer une escalade pour obtenir gain de cause.
« Les familles ont entamé leur mouvement deux mois après l'arrestation de leurs proches », a-t-il dit, soulignant que tous ceux qui se sont volontairement rendus à la justice avaient reçu la promesse d'être libérés peu de temps après leur arrestation. Selon des informations rapportées par la LBCI, les familles des détenus ont promis d'étendre leur mouvement jusque devant les résidences des députés de Tripoli dont ils comptent bloquer l'entrée. Ils devront également se diriger vers le Sérail où ils effectueront un sit-in.
De son côté, le député Mohammad Kabbara a annoncé de son domicile, où sont venus le rejoindre plusieurs figures sunnites de la ville, son refus des arrestations « arbitraires ». Le député a appelé les responsables à traiter avec les détenus sur la base de la loi et à prendre en considération le fait que les combattants étaient mus par le besoin de « défendre leurs maisons ». Le député a insisté sur le fait que les détenus doivent être transférés de la prison militaire de Rihaniyeh qui, a-t-il dit, n'est pas un lieu de détention digne d'un être humain.
De son côté, le député Ahmad Fatfat a dénoncé la politique de deux poids, deux mesures appliquée à l'égard des sunnites, soulignant que la démonstration militaire effectuée par le Hezbollah dans la Békaa a constitué une provocation. « Nous règlerons la question des détenus en faisant preuve de responsabilité », a-t-il dit.
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