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Le patrimoine culturel immatériel libanais à l’honneur à l’USEK

Dans le cadre du projet « Baladiyat », la faculté de philosophie et des sciences humaines de l'Université Saint-Esprit de Kaslik a organisé, le lundi 30 juin, la cérémonie de remise des prix du concours « Le patrimoine libanais culturel immatériel au prisme de l'artiste universitaire ».

De gauche à droite, Zahida Darwiche Jabbour, Élie Saadé (lauréat du 1er prix), Mirna Abboud Mzawak et le père Jean Akiki.

Le département des sciences sociales de l'USEK avait, en octobre dernier, donné le coup d'envoi de « Baladiyat », un projet ambitieux et novateur pour la réhabilitation du patrimoine culturel immatériel libanais et l'intégration des jeunes dans le travail communautaire. Avec le soutien de la Commission nationale pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), de diverses municipalités et d'associations partenaires, cette initiative a porté, en quelques mois seulement, ses premiers fruits. Le concours a été mis en place afin de promouvoir la démarche des étudiants de l'USEK, toutes facultés confondues, qui se sont engagés à sauvegarder leur patrimoine culturel immatériel, et de récompenser les meilleurs travaux ou projets.
Au cours de la cérémonie de remise de prix, Mme Mirna Abboud Mzawak, chef de département des sciences sociales, a mis l'accent sur la nécessité de préserver l'identité libanaise en sauvegardant le patrimoine culturel immatériel. « Les processus de mondialisation et de transformation sociale ainsi que les mécanismes de dispersion et de dégradation des pratiques culturelles spécifiques à notre société, surtout chez les jeunes, font peser sur le patrimoine culturel immatériel de graves menaces de disparition et de destruction », a-t-elle affirmé.
Grâce aux interventions et aux témoignages de Gretta Zoghby, Maroun Kosseifi, Agathe Baris, Nada Daou et Charbel Kharrat, un public attentif a pu prendre conscience du fait que la spécificité de chaque peuple vient de sa langue maternelle, de son système culinaire, de ses pratiques culturelles et de son bagage artistique et artisanal. Des actions ont été proposées par les professeurs et les étudiants en réponse aux dangers de perte des éléments constitutifs du patrimoine culturel immatériel.

Une première édition réussie
Vingt-cinq étudiants ont participé à cette première édition du concours et, à l' l'issue des délibérations, le jury, formé des professeurs Maroun Kosseifi, Jean-Claude Bassil, Odile Khoury et Katia Naaman, a distingué trois lauréats. Le palmarès a été proclamé le 30 juin, en présence de responsables, des candidats ainsi que des représentants des municipalités et des associations partenaires du projet.
Élie Saadé, Rudy Chidiac et Maria Azarian ont remporté respectivement les premier, deuxième et troisième prix, et reçu chacun un chèque d'une valeur de 1 500 000 LL pour le premier prix, 900 000 LL pour le deuxième prix et 600 000 LL pour le troisième prix. Mme Zahida Darwiche Jabbour, secrétaire générale de la Commission nationale libanaise pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), a félicité les lauréats et les organisateurs du prix pour leur démarche qui rapproche la nouvelle génération libanaise de son patrimoine culturel immatériel en l'incitant à protéger son héritage et sa tradition culturels.
Les participants ont affirmé avoir pris conscience des risques de la mondialisation, reconnaissant au passage que ce concours les a conduits à respecter davantage la richesse culturelle au Liban.
Élie Saadé et Rudy Chidiac, tous deux étudiants en arts graphiques, ont choisi d'illustrer des expressions imagées du dialecte libanais, le premier sur des accessoires (tee-shirts, sacs, porte-clés) et le second en présentant une peinture numérique. Les lauréats se disent fiers d'avoir pu promouvoir, à travers leurs œuvres, le patrimoine culturel immatériel libanais et de pouvoir aider des associations en mettant en vente leurs productions.
La cérémonie a été suivie d'un vin d'honneur au cours duquel le public a pu admirer, dans une ambiance conviviale, les productions originales des étudiants.

 

Le département des sciences sociales de l'USEK avait, en octobre dernier, donné le coup d'envoi de « Baladiyat », un projet ambitieux et novateur pour la réhabilitation du patrimoine culturel immatériel libanais et l'intégration des jeunes dans le travail communautaire. Avec le soutien de la Commission nationale pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), de diverses...

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