Lionel Messi et Angel Di Maria, les architectes de la qualification de l’Argentine en quarts de finale du Mondial. Nelson Almeida/AFP
L'Argentine s'est fait peur... Ouf !
L'Albiceleste sera cependant bien présente au rendez-vous des quarts de finale du Mondial grâce à son succès hier sur la Suisse (1-0), sur un but de Di Maria inspiré par Lionel Messi, au bout du premier quart d'heure de prolongation. Classée parmi les prétendants au titre, l'Argentine (sacrée en 1978 et 1986) affrontera en quarts de finale la Belgique ou les États-Unis. L'affiche des autres quarts est déjà connue : Brésil-Colombie et France-Allemagne dans le haut du tableau ; Pays-Bas-Costa Rica dans le bas.
Les Suisses, qui rêvaient d'accéder aux quarts de finale pour la première fois depuis 1954, sont passés très près d'un exploit retentissant. Ils avaient mis en place un système défensif très bien organisé, sur deux lignes, tout en multipliant les « prises à 3 » sur Lionel Messi, identifié comme le seul danger côté argentin. « On va vous montrer comment arrêter Messi », avait clamé avant le coup d'envoi de la rencontre le sélectionneur, l'Allemand Ottmar Hitzfeld, qui vivait son dernier match sur un banc de touche.
L'étoffe des champions ?
Le système a fonctionné pendant 118 minutes, au bout desquelles Messi a enfin trouvé un espace pour s'exprimer. Une course rageuse et chaloupée, puis un décalage pour Angel Di Maria enfin réveillé sur la droite. But et qualification de l'Albiceleste, à deux minutes de la loterie des tirs au but. Le « Petit Ange » a envoyé l'Argentine au ciel ! Et encore... À la dernière minute, la vaillante équipe suisse a frappé le poteau par Blerim Dzemaili et le ballon, qui lui est revenu sur le pied, a finalement manqué le cadre.
Joie extatique pour les uns. Cruelle désillusion pour les autres. Toutefois, ce succès argentin n'efface pas les interrogations, notamment sur le jeu offensif particulièrement stérile de l'Albiceleste. Il lui faudra se montrer plus convaincante pour avoir l'étoffe d'un champion du monde.
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