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Moyen Orient et Monde - Révolte

Pour Israël, le régime syrien est responsable de l’attaque sur le Golan

Damas dénonce les sanctions de l'UE ; Ankara a refusé à plus de 5 000 jihadistes l'entrée de son territoire.

Les ministres israéliens des Affaires étrangères et de la Défense, Avigdor Lieberman et Moshe Yaalon, ont imputé hier aux forces gouvernementales syriennes une attaque sur le Golan occupé.
« Il est manifeste que l'armée syrienne et donc le régime de Bachar el-Assad sont responsables, c'est pourquoi nous avons réagi », a affirmé Moshe Yaalon. Moshe Yaalon a également lancé une mise en garde à Damas. « Toute atteinte à notre souveraineté sur le plateau du Golan sera suivie d'une réplique très dure contre les forces d'Assad, c'est ce que nous avons fait et c'est ce que nous continuerons à faire », a-t-il prévenu. Un adolescent arabe israélien de 13 ans, fils d'un contractuel civil du ministère de la Défense, a été tué dimanche quand un missile a touché leur voiture sur le Golan. L'armée israélienne a évoqué « une attaque intentionnelle », mais elle n'avait pas précisé dans un premier temps si elle avait été menée par les troupes gouvernementales ou les rebelles syriens. Des chars israéliens avaient riposté dans l'immédiat et l'armée a lancé plus tard des raids aériens sur des positions et le QG de l'armée syrienne. Pour sa part, M. Lieberman a prévenu qu'Israël réagirait de la même manière si cela devait se reproduire : « J'espère que Damas a bien reçu le message. »
Sur le terrain, des tirs de mortier ont touché le sud de Damas hier tuant cinq personnes, selon l'agence officielle Sana. Ces tirs, ciblant le quartier de Kiswé, ont également fait cinq blessés, selon la même source.
À Homs, au moins une personne a péri et 14 ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée contre un quartier à majorité alaouite, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), information relayée par la télévision d'État mais sans plus de détails.
Ailleurs en Syrie, les combats faisaient rage à Mleiha, un bastion rebelle au sud-ouest de Damas que les forces du régime, appuyées par les combattants du Hezbollah, tentent de reprendre depuis plusieurs semaines. Selon l'OSDH, l'armée a lancé des missiles sol-sol sur cette localité stratégique car située près de la route de l'aéroport, dans la région rebelle assiégée de la Ghouta orientale, à l'est de la capitale.
Le régime continuait également de bombarder, usant entre autres de barils explosifs, plusieurs localités et villes, notamment Deraa, Alep, Hama et sa province, faisant plusieurs victimes, sans qu'un bilan puisse être établi dans l'immédiat.
Sur un autre plan, le ministre syrien des Affaires étrangères a vivement dénoncé hier dans un communiqué la position de l'Union européenne (UE) qui a élargi sa liste des personnalités syriennes sanctionnées. Cette décision est « une réponse à la magnifique réalisation du peuple syrien lors de l'élection présidentielle » de début juin qui a vu la réélection de Bachar el-Assad, ajoute le ministère. La décision de l'UE « survient » au moment où Daech (État islamique en Irak et au Levant–EIIL) et le Front al-Nosra « intensifient leurs opérations terroristes en Irak et en Syrie, ce qui prouve le soutien de l'UE à ces organisations terroristes », ajoute le ministère syrien accusant l'UE d'être « un partenaire dans la guerre vile livrée à la Syrie ».
Par ailleurs, la Turquie a refusé l'entrée de son territoire à plus de 5 000 étrangers soupçonnés de vouloir rejoindre la Syrie voisine pour combattre avec les groupes jihadistes hostiles au régime de Damas, a annoncé hier son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. « Nous détenons des terroristes présumés et nous en expulsons. Nous avons expulsé plus de 824 personnes depuis 2012 », a-t-il ajouté, précisant que son pays était déterminé à prendre « toutes les mesures » contre ce phénomène.

(Sources : agences)

Les ministres israéliens des Affaires étrangères et de la Défense, Avigdor Lieberman et Moshe Yaalon, ont imputé hier aux forces gouvernementales syriennes une attaque sur le Golan occupé.« Il est manifeste que l'armée syrienne et donc le régime de Bachar el-Assad sont responsables, c'est pourquoi nous avons réagi », a affirmé Moshe Yaalon. Moshe Yaalon a également lancé une mise...
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