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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit...

The King & Beirut...

De gauche à droite : Antoine Akl, Fouad II et Mitri Bustros dans un salon du palais de Beiteddine.

Il s'attendait à un voyage aux traditionnelles activités touristiques. Mais Fouad II, fils du dernier roi d'Égypte Farouk 1er, est resté pantois devant l'accueil qui lui a été réservé par la société beyrouthine. Et ce n'est même la peine de demander pourquoi : c'est ainsi ! Les Libanais aiment les Êgyptiens. Ils aiment faire la fête et ils adoooorent les grands de ce monde. Et il y en avait avec Fouad II : la princesse Marie-Gabrielle de Savoie, fille du roi Umberto II d'Italie ; la princesse Élisabeth de Yougoslavie et Dragan Babic, la comtesse Pilar de la Béraudière, le marquis Francesco Avati, Anna Avati, Nelly Vischer, Giovanni Rondanini, Nese Kavak, Nulifert Bulut et la femme d'affaires turque Demet Sabanci, poids lourd de l'industrie textile et du business of fashion dont le nom figure sur la liste annuelle du magazine Forbes ! Tout ce beau monde a été logé à l'hôtel Le Gabriel, exception faite du roi : May Bohsali avait mis son appartement et son personnel à sa disposition.

 

À La Posta, les copains « roséens »
Le binôme Mitri Bustros (initiateur de la visite) et Me Antoine Akl ont formé un duo de choc pour organiser et gérer le séjour de leur ami commun Fouad II. Lequel avait demandé à voir ses anciens potes du collège Le Rosey, Rodrigue Cochrane et Harès Chéhab. Ce dernier a débarqué de Dubaï pour partager avec son copain de classe un dîner offert par Mitri Bustros qui a réuni, dans le magnifique jardin de La Posta, les prestigieux convives et une quarantaine d'invités, parmi lesquels cheikh Michel el-Khoury, Michel de Bustros, Marianne Hélou, Georges et Myriam Antaki, Rodrigue et Mary Cochrane, Zeina et Michel Trad, Habib et Elga Trad, Naji et Hoda Skaf, Lina Hamdane, Camille et Isabelle Eddé, Gaby et Christina Bustros, Me Antoine Akl et Sami Akl, Danièle et Edgar de Piciotto... Dans une atmosphère classy et détendue, ils se sont délectés d'une prodigieuse sélection de plats libanais commandés (exceptionnellement) chez Fleur de Lys, par Michel Ferneini. Moment d'émotion pour le roi : les tables étaient pavoisées aux couleurs de la maison royale égyptienne ! Précédant l'apéritif de bienvenue arrosé de fines bulles italiennes, la visite du Metropolitan Club a été ponctuée d'un shake-hand avec l'ambassadeur d'Égypte rencontré sur le palier menant chez Liza.

 

Dans les rangs, les princesses libanaises
Puis les dîners se sont succédé et le groupe a été pris dans un tourbillon de festivités. Chez Joly et Michèle Tabet, dont la belle propriété de Broummana croulait sous les gardenias, orchidées, roses, jasmins, et autres fleurs, c'était la fête en blanc.
Chez Christian Brahimcha, un tartare de chèvre préparé par Hussein Hadid a émoustillé les papilles et, le lendemain, à bord de son bateau, Christian a embarqué le groupe à déjeuner au Sultan Ibrahim, Jounieh, avant de mettre le cap sur Chamat où ils ont été les hôtes d'Antoine Akl.
Chez Rodrigue et Mary Cochrane, entourés de Marc et Hala Cochrane, quelque 170 personnes ont serré la main royale. Dans les rangs, nos princesses locales (et un émir), Najwa Arslane (avec Mahmoud Sami), Lamia Abillama, Nabil et Amira Abillama, mais aussi Rony Hochar, Rami et Joumana Corm, Makram Zaccour, Bob Wehbé, Georges et Myriam Antaki , Salim et Danielle Saad, Philippe Abdini, Peter et Maha Tarazi, Isabelle Doumit, Michel et Nadine Zaccour, Naji et Hoda Skaff, Ali et Rima Husseini , Malek et Dina Mroué, Lina Mroué, Anis et Paty Trad, Rima Boutros, etc.

 

Le délire au Mandaloun
Mais c'est au Mandaloun-sur-Mer que l'ambiance a atteint son apogée ! Au dîner organisé par Edgar et Danièle de Picciotto, l'explosive Randa Makhoul (du célébrissime groupe « Hechek Bechek » )
a mis les lieux sens dessus dessous. Enchaînant danses orientales et rythmes fourre-tout épicés latino et rockn'roll, elle a créé un bataclan d'enfer en enflammant le dance floor. Même le king n'a pas hésité à s'embarquer pour la piste. Parmi la centaine d'invités, May et Raymond Audi, Nicolas et Antoinette Nahas, Michèle de Freige, Nabil et Maya de Freige, Gaby et Marie-Claude Boustany, Serge Brunst, Fouad et May Makhzoumi, Jean et Amale Bustros, Nevine Imad qui avait apporté les médailles remportées par son père aux compétitions de tir, sous le règne du roi Farouk. Les jeunes aussi étaient là : Jasmine Busson, Sophie Makhzoumi, Marie-Joe Raïdy, Sandra Kassatly, Paddy Cochrane, Jad Karam, etc.

 

Le missel du patriarche
Entre-temps, c'était un ballet ininterrompu de visites : Solidere et le centre-ville avant un déjeuner à Zaitouna Bay ; le Musée national, le MIM (auquel le Cahier du Monde n° 21 566 consacre un reportage de deux pages), Byblos, mais aussi Harissa et Bkerké où, malgré le synode annuel de l'Église maronite, le patriarche Béchara Raï a reçu le groupe en audience privée. Dans la chapelle, Demet Sabanci a jeté son dévolu sur le missel du célébrant, insistant pour l'emporter. Affolé par la détermination de la dame, le patriarche a envoyé illico chercher une copie pour la lui remettre. La journée devant être doublement bénie comme elle l'a dit, Sabanci, accompagnée de la princesse Marie-Gabrielle de Savoie, de Nese Kavak et Nulifert Bulut ont fait une pause à la mosquée al-Amine, dès leur retour à Beyrouth. Au programme aussi ce jour-là, l'atelier du grand couturier Élie Saab.

 

La marque de respect de Moussa
Mitri Bustros avait également orchestré une virée au Chouf et... jusqu'à aujourd'hui, le propriétaire de « Kasr Moussa » se pince pour croire qu'il a reçu le fils du roi Farouk ! Follement heureux, il a solennellement baisé la main du roi avant de se lancer dans l'histoire du palais construit pour une femme qu'il a éperdument aimée... C'était épique ! Les prestigieux touristes ont été ensuite accueillis par Walid et Nora Joumblatt au palais de Moukhtara, avant d'aller explorer les sentiers de la forêt du Barouk et de poser pour des photos souvenirs sous le cèdre deux fois millénaires qui illustre le drapeau libanais. « D'une beauté biblique... », a dit le roi. Au Mir Amine, Nelly Vischer, fascinée par la dextérité de la femme qui fabriquait son gigantesque pain markouk, mince comme une feuille de papier, a tranché : « La pâte des pizzas a été créée au Liban. Pas en Italie. » Personne n'a osé la contredire ! Puis cap sur le palais de Beiteddine où Mitri s'est mué en interprète (le guide était absolutly arabophone).
En un mot, le groupe a vécu cinq jours et cinq nuits à un rythme juste insensé.

 

Le roi à Basta
Quant au roi, il a prolongé son séjour de 72 heures pour assister au dîner donné en son honneur par Ricardo et Youmna Karam. Présents, une quarantaine de convives notamment Saïd et Lina Makram-Obeid, Cécile Kfoury, l'architecte Galal Mahmoud (et Micha), l'ancien ambassadeur Hussein Darrar, Aboudi et Lina Tannous, Bassam et Lelita Diab, Maha Kaddoura, Andrée Daouk, Sonia Chékerjian, Razek et Maya Maamarbachi, l'ambassadeur du Brésil Alfonso Masso et Yolanda, et d'autres encore.
Au menu également, le déjeuner organisé au Cocteau par Maha Kaddoura, en compagnie de Mosbah et Mona Ahdab, Nada Riad Salamé, Ricardo Karam, Claude Khoury et Mitri Bustros. Un café à Khaldé avec l'émir Talal Arslane et son épouse Zeina. Ce jour-là, de retour vers la capitale, Fouad II et Mitri Bustros ont pris le chemin de Basta... pour chiner. Mitri, qui a marchandé à l'orientale, a fait de leurs achats une vraie partie de plaisir. Le roi est retourné à Genève avec une belle paire de lanternes dans ses valises.

ditavonbliss@hotmail.com

Il s'attendait à un voyage aux traditionnelles activités touristiques. Mais Fouad II, fils du dernier roi d'Égypte Farouk 1er, est resté pantois devant l'accueil qui lui a été réservé par la société beyrouthine. Et ce n'est même la peine de demander pourquoi : c'est ainsi ! Les Libanais aiment les Êgyptiens. Ils aiment faire la fête et ils adoooorent les grands de ce monde. Et il y...
commentaires (3)

THE KING... AND... AY !

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 18, le 28 juin 2014

Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • THE KING... AND... AY !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 18, le 28 juin 2014

  • "Le (roi) est retourné à Genève avec une belle paire de lanternes dans ses valises." ! Très intéressant, ce retour dans des valises d'archaïque lanterne.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 48, le 27 juin 2014

  • vieux et riches. interessants parce que riches? beuh!

    Massabki Alice

    18 h 09, le 26 juin 2014

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