Pose de la première pierre pour la réhabilitation du jardin Saint-Nicolas

La municipalité de Beyrouth, l'Université Saint-Joseph et l'ambassade de France, représentées respectivement par Bilal Hamad et Nadim Abou Rizk, le père Salim Daccache et Patrice Paoli, ont posé hier matin la première pierre du projet de réhabilitation du jardin Saint-Nicolas à Achrafieh en présence d'un parterre de personnalités, notamment du métropolite Élias Audi, de représentants du Premier ministre Tammam Salam, Hicham Jaroudi, de l'ancien chef de gouvernement Saad Hariri, le député Atef Majdalani, du député Serge Ter Sarkissian, de l'ancienne ministre Mona Afeiche et du mohafez de Beyrouth, Ziad Chbib.
La municipalité, l'USJ et l'ambassade de France ont œuvré conjointement pour proposer un plan de réhabilitation du jardin. Le paysagiste Frédéric Francis a voulu aménager l'espace de manière à être plus ouvert sur les rues qui l'entourent en supprimant ainsi les barrières existantes. La photo prospective du projet final, arborée en arrière-plan de la cérémonie, montre un espace coloré, espacé, avec des aires de jeux.
Pourtant, l'idée semble être très bien accueillie par les acteurs principaux qui ont souligné, dans leurs discours respectifs, l'importance du développement des espaces verts dans la capitale.
M. Paoli a également rappelé le soutien français aux projets libanais. Ainsi entre 2009 et 2013, près de 1,5 million d'euros ont été débloqués à cette fin par la région Île-de-France (IDF) et l'Agence française de développement (AFD) en soutien aux projets libanais.
Le jardin a ouvert ses portes en 1964 suivant les plans de Ferdinand Dagher. Aujourd'hui, il s'offre une nouvelle jeunesse en bénéficiant du plan de réhabilitation des espaces verts de la ville de Beyrouth dont la charge revient à Nadim Abou Rizk, vice-président du conseil municipal. Pour mettre à bien cette mission, M. Abou Rizk a réuni un groupe d'experts composé d'architectes, de paysagistes, d'urbanistes, d'élus municipaux et d'universitaires chargés de concocter de petits havres de paix dans la frénétique Beyrouth.
Les objectifs du projet sont multiples. Il s'agit de promouvoir la conscience environnementale des Beyrouthins afin de rendre les modes de vie plus responsables, mais également d'accroître la superficie des espaces verts dans une ville qui en manque cruellement.
Le but est de permettre d'améliorer la qualité de vie des habitants de la ville, de prévoir un espace de jeux pour les enfants, mais également de mettre en place de plus en plus de partenariats privé-public.
Bien que la date de commencement du projet ne soit pas encore connue pour des questions administratives qui restent à régler, la cérémonie aura néanmoins permis de rappeler les orientations de la municipalité face à ses engagements urbains, mais également l'alliance toujours forte de la France et du Liban.