Rechercher
Rechercher

Cinema-

Quand le Liban fait son cinéma !

Le Festival du film libanais, qui s'est tenu du 6 au 10 juin au cinéma Métropolis (Empire-Sofil), a pris fin et la cérémonie de clôture s'est déroulée à 21h suivie de la projection de trois films hors compétition du réalisateur Philippe Aractinji : « Par le regard des mères », « Vol libre au Liban », « Beyrouth de pierre et de mémoire ».

Lauréats, jury et organisateurs, tous en scène ! (Photo Hassan Assal)

Dans sa onzième édition, le FFL, fondé par « ...né à Beyrouth », est depuis 2012 organisé et géré par une nouvelle structure (Bande-à-part) dirigée par Sabyl Ghoussoub.
Les organisateurs du festival se sont dit ravis de l'affluence des spectateurs. Durant cinq jours, le Métropolis Empire-Sofil affichait salle comble. 49 films ont été projetés dont 10 hors compétition et 5 argentins, le FFL ayant mis en place cette année une section inédite, « Films d'ailleurs », avec l'Argentine à l'honneur.
« Les films sélectionnés étaient le reflet de la composante libanaise. De même le thème classique et récurrent de la guerre civile était cette année particulièrement audacieux car "inquisiteur" et dérangeant puisqu'il éveille les consciences et tente de réparer le passé. D'autres films pansent les plaies de l'occupation israélienne et dénoncent les violations de l'État hébreu sur le sol libanais. Certaines œuvres se sont penchées sur l'exode arménien et la dépossession du territoire. Tandis que d'autres se sont intéressés aux mouvements contestataires dans le monde arabe. Mais en parallèle à ces thèmes douloureux du panorama artistique libanais, nous assistons cette année à un échantillonnage de travaux qui dépassent les frontières nationales. Ainsi donc plusieurs films expérimentaux sélectionnés n'avaient de finalité que l'esthétique aux côtés d'autres films qui se posent des questions universelles. Cela nous pousse à penser que le cinéma est enfin "né" au Liban. »
Le jury, composé de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki, du réalisateur argentin Hernán Belón, du dramaturge Charif Ghattas et du journaliste et critique d'art Pierre Abi Saab, devait distribuer quatre prix : celui de la meilleure fiction, du meilleur documentaire ; un prix pour le meilleur premier film et un pour le meilleur film expérimental.
À l'issue des débats, ce jury, tout en mettant l'accent sur la quasi-absence de narration dans les films mais en saluant la qualité des documentaires, a décerné le prix de la meilleure fiction, sponsorisé par Total Liban, à Zalfa Seurat pour son film Sporting Club. Une mention spéciale a été attribuée à Cyril Ariss pour son film Siham. Le prix du meilleur documentaire, sponsorisé par la Commission nationale libanaise de l'Unesco, a été donné à Zeina Daccache pour Schehrazade's Diary, tandis que le meilleur premier film, sponsorisé par Gras Savoye Assurance, a récompensé ex aequo Roy Dib pour son Mondial 2010 et Odette Makhlouf pour The Wall. Le meilleur film expérimental, sponsorisé par Artheum, a été accordé à Omar Fakhoury et Roy Samaha pour Incarnation of a Bird from an Oil Painting.

Dans sa onzième édition, le FFL, fondé par « ...né à Beyrouth », est depuis 2012 organisé et géré par une nouvelle structure (Bande-à-part) dirigée par Sabyl Ghoussoub.Les organisateurs du festival se sont dit ravis de l'affluence des spectateurs. Durant cinq jours, le Métropolis Empire-Sofil affichait salle comble. 49 films ont été projetés dont 10 hors compétition...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut