Une cérémonie qui s'est déroulée en présence du vice-président de l'université, Georges Nahhas ; du doyen de l'ALBA, André Bekhazi ; du directeur général du ministère de la Culture, Fayçal Taleb. «Ce musée virtuel vise à faire connaître et promouvoir les artistes libanais auprès de leurs compatriotes, mais aussi de la communauté internationale. Il a également pour objectif de valoriser l'art et de montrer l'importance de notre patrimoine artistique», a déclare dans son allocution le ministre Rony Araiji.
Le noyau de ce musée est constitué de la collection du ministère de la Culture, laquelle comprend 2000 œuvres d'art répertoriées entre peintures et sculptures, se trouvant actuellement au palais présidentiel, au Sérail, au Parlement et dans les réserves du ministère de la Culture. Le musée permet donc de les mettre à la portée visuelle de tout un chacun, à condition, évidemment, qu'il possède un ordinateur et une connexion Internet.
«Ce musée virtuel est la première institution nationale dédiée aux beaux-arts», a constaté le ministre de la Culture. Pourquoi virtuel? «Par manque de fonds pour la construction et l'établissement d'un musée réel, a-t-il indiqué, en ajoutant que le virtuel permet d'accéder à un plus large public, notamment les Libanais de la diaspora. De plus, il met en œuvre l'usage des nouvelles technologies pour diffuser l'identité et la culture libanaises.»
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La création de ce musée et sa direction sont un don de l'ALBA, institution pionnière dans les beaux-arts depuis sa création, en 1937. «Le travail se fera en collaboration étroite avec le ministère de la Culture qui a répertorié, pour l'occasion, ses biens sur un programme informatique offert par Dataflow», a précisé Araiji.
Alain Brenas, directeur de la section audiovisuelle à l'ALBA, a montré en projection quelques esquisses de pages de ce musée qui comprendra un tour virtuel, une partie consacrée aux expositions permanentes, une autre dédiée aux expositions temporaires, un espace multimédia, des biographies et des informations concernant les artistes et leurs œuvres exposées, des interviews, des anecdotes, des vidéos de reportages réalisées par les étudiants, une fenêtre ouverte sur les jeunes talents.... À signaler que le site sera polyglotte et parlera l'arabe, le français, l'anglais et l'espagnol.
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commentaires (2)
TRÈS BONNE IDÉE MALFRÉ QUE TOUT LE PAYS EST PLONGÉ DANS LE SABLE MOUVANT. BRAVO ET MERCI MESSIEURS.
Gebran Eid
20 h 56, le 12 juin 2014