Toussaint Kongo-Doudou est revenu sur la présence et la situation des Libanais dans son pays. « La communauté libanaise est parfaitement intégrée en Centrafrique. Il y a parfois des liens de mariage entre les deux peuples. Les Libanais sont acceptés par tout le monde. Il est difficile de distinguer un Centrafricain d'un Libanais surtout que ce dernier parle la langue locale ainsi que le français », a affirmé M. Kongo-Doudou. Selon lui, « le Libanais est un entrepreneur. Il respecte les lois locales, travaille dur. Il créé des emplois. C'est donc une excellente manière de contribuer à la lutte contre la pauvreté en Centrafrique ». La communauté libanaise qui comprend près de 5 000 personnes n'a pas été inquiétée durant le dernier conflit. « On n'a pas touché à un seul cheveu des Libanais, ni à leurs biens », a insisté le ministre. « Nous sommes très reconnaissants à la communauté libanaise qui a toujours été à nos côtés quel que fut le niveau de la crise qui a secoué notre pays », a ajouté Toussaint Kongo-Doudou. « Ils n'ont jamais fui. Ils ont toujours été là. Et cela mérite beaucoup de respect », a insisté le ministre.
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