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Moyen Orient et Monde

Ces rassemblements qui offrent aux opposants soudanais un semblant de liberté...

Plusieurs formations politiques soudanaises ont pu réunir en public depuis mi-avril des milliers de partisans, sans être réprimées comme autrefois par un régime ayant promis le dialogue sans toutefois opérer de profonds changements. Au cours des derniers mois, le gouvernement a autorisé puis interdit, sauf autorisation préalable, les rassemblements politiques. Mais, dans la réalité des faits, une tolérance de facto a depuis peu permis les meetings. « On assiste à une ouverture », admet Siddig Youssef, 82 ans, membre du comité central du Parti communiste soudanais, l'une des plus vieilles formations du monde arabe. L'opposition est ainsi en train de tester le gouvernement au moment où le président Omar el-Béchir essaie de lui tendre la main dans le cadre de sa politique de « renaissance », estime el-Shafie Mohammad el-Makki, de l'université de Khartoum. « C'est un jeu politique », explique cet expert, ajoutant que « les jours à venir vont démontrer si le gouvernement est sincère dans sa volonté de changement ou non ».

Plusieurs formations politiques soudanaises ont pu réunir en public depuis mi-avril des milliers de partisans, sans être réprimées comme autrefois par un régime ayant promis le dialogue sans toutefois opérer de profonds changements. Au cours des derniers mois, le gouvernement a autorisé puis interdit, sauf autorisation préalable, les rassemblements politiques. Mais, dans la...

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