Le logo des "Brigades sunnites libres de Baalbeck" sur Twitter.
Des accrochages armés ont eu lieu samedi entre des Syriens armés et des habitants de Brital, dans l'est du Liban, rapporte l'Agence nationale d'Information (ANI, officielle).
Sur Twitter, les "Brigades sunnites libres de Baalbeck" ont affirmé que plusieurs de leurs combattants sont engagés dans un affrontement armé avec des membres du Hezbollah non loin de Brital. "Nous sommes en guerre ouverte avec le Hezbollah, indique le groupe islamiste sur son compte. Nous allons purifier l'Etat islamique de ces infidèles." Plus tôt dans la journée, la LBCI avait indiqué que les accrochages opposaient des miliciens syriens au Hezbollah.
لواء أحرار السُنّة بعلبك:معركتنا مع حزب الات مفتوحة حتى تطهير إمارة البقاع الإسلامية من دنس الرافضة
— لواءاحرارالسنة بعلبك (@Ahrarsunab3lbek) May 3, 2014
Vendredi, les "Brigades sunnites libres de Baalbeck" avaient déclaré avoir kidnappé trois membres du Hezbollah."Les Brigades sunnites libres ont réussi à capturer trois membres du Hezbollah dans les jurds de Baalbeck durant la nuit", avaient annoncé les Brigades sur Twitter.
Ces incidents sécuritaires interviennent quelques jours après une attaque du groupuscule lié à el-Qaëda contre l'armée libanaise dans la région de la Békaa. Des soldats de l'armée libanaise sont tombés dans une embuscade, mercredi, tendue par des Syriens armés dans la région de Rahwé, dans le jurd de Ersal, dans l'est du Liban très touché par le conflit en Syrie, avait rapporté l'ANI. Selon l'agence de presse libanaise, plusieurs soldats ont été blessés et transportés dans les hôpitaux de la région. Fin mars, un attentat suicide a causé la mort de trois soldats à Ersal, une attaque revendiquée par les "Brigades des sunnites libres de Baalbeck.
Le conflit en Syrie, ancienne puissance tutélaire au Liban, divise profondément ce pays, notamment entre les sunnites favorables aux rebelles syriens, et les chiites, partisans du Hezbollah, qui envoie des combattants aider l'armée syrienne dans sa lutte contre les rebelles.
La région frontalière est devenue particulièrement instable, avec plus de 50.000 réfugiés à Ersal, ville accusée de laisser des rebelles syriens s'installer à sa périphérie, tandis que des tirs de roquettes provenant de Syrie touchent régulièrement des localités chiites.
Pour mémoire
Des réfugiés de l'ASL à Ersal relatent leur combat inégal avec les forces d'Assad et leurs alliés
commentaires (6)
Puisuq'ils sont libres pourquoi declarent t-is la buerre au heb? Ils ont fumé le tapis de prière et barreau dune table avent de causer pas.. étrange, dans quel trou ils ont foutu ls pière scaré de la prière
Ali Farhat
02 h 48, le 05 mai 2014