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Lifestyle - Concert

Clayderman au Casino du Liban : nostalgie, classe et émotion

Des trois « Nuits Nostalgie », organisées par 2U2C et StarSystem au Casino du Liban, celle du pianiste Richard Clayderman méritait le plus son nom.

Richard Clayderman s’est produit lors d’un concert-dîner samedi et un spectacle-concert lundi, dans le cadre des « Nuits Nostalgie » qui avaient présenté Claude Barzotti et Hervé Villard au Casino il y a quelques semaines.

Ballades amoureuses au piano, lumière tamisée et vieux clichés retranscrits sur écran, et il n'en fallait pas plus pour que la magie opère et que les tourbillons d'images oubliées refassent surface, entraînant le public dans un flash-back musical le temps d'un moment empreint de nostalgie.
Accompagné par douze violonistes sur scène, dont quelques Libanais, le pianiste français, réputé pour avoir fait 80 fois le tour du globe à travers ses voyages et ses quelque 2 000 concerts, a bercé les cœurs pendant plus de 80 minutes, samedi soir, lors d'un concert dînatoire où il n'a pas manqué à sa tradition de revisiter des morceaux populaires, outre les titres de ses albums.
En passant obligatoirement par son éternelle ballade pour Adeline, A comme Amour et Eleana, Richard Clayderman a tenu à partager sa version revisitée de la symphonie du film Titanic, un endiablé adagio tiré de Spartacus de Khachatourian, et un vibrant hommage au groupe Abba lors d'un medley de leurs plus belles chansons dont The Winner Takes it All, Voulez-vous, Gimme Gimme et Dancing Queen, le tout sur fond d'images démodées de villes d'Europe. « Cette chanson est dédiée à tous ceux que j'aime : à mon piano, à mon pays et à vous », a-t-il confié dans un anglais approximatif qu'il a qualifié de « terrible », avant de revenir à son piano pour jouer You Raise me Up, qui a retenti comme une prière.
Suscitant émoi et applaudissements, Clayderman s'est amusé à présenter chaque titre de façon captivante avant de l'interpréter, pressé de se débarrasser de ses notes en les offrant au public après chaque morceau. Il n'en avait en tout cas aucunement besoin. Vieilli, changé, mais toujours aussi souriant, virtuose et expressif en glissant ses doigts instinctivement sur son clavier, l'artiste ne faisait qu'un avec son piano. Et c'est sur un medley des chansons de Stevie Wonder que son concert a pris fin, un abrupt retour à la réalité et au brouhaha des spectateurs sortant de la Salle des ambassadeurs élégamment accoutrés, encore bercés par la musique du pianiste qui a clôturé avec beauté une première édition réussie des Nuits Nostalgie. « Celles-ci devraient en tout cas reprendre dès l'automne », confient les producteurs de l'événement, tant il est vrai que les Libanais trouvent un réel plaisir à replonger dans les musiques et chansons d'antan.

Ballades amoureuses au piano, lumière tamisée et vieux clichés retranscrits sur écran, et il n'en fallait pas plus pour que la magie opère et que les tourbillons d'images oubliées refassent surface, entraînant le public dans un flash-back musical le temps d'un moment empreint de nostalgie.Accompagné par douze violonistes sur scène, dont quelques Libanais, le pianiste...

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