Rechercher
Rechercher

Campus

Des étudiants libanais à la Simulation de l’OMC à Montréal

Cinq étudiants de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth ont participé, du 20 au 23 mars, à la Simulation de l'Organisation mondiale du commerce. Une compétition universitaire internationale organisée à Montréal par la Société des relations d'affaires HEC Montréal.

Les étudiants libanais entourés des participants de différentes nationalités. Photo Farah Baghdadi

Anthony Féghali, étudiant en quatrième année de droit public, Patrice Noujeim et Serge Zamora, tous les deux étudiants en troisième année d'économie, ainsi que Farah Kebbé et Berthe el-Aya, master en relations internationales, ont pris part à la 11e édition de la Simulation de négociation de l'OMC. « Nous avons été accueillis très chaleureusement par les organisateurs qui étaient très heureux de recevoir pour la première fois une délégation libanaise », affirme Patrice Noujeim, l'un des deux étudiants dont la mobilité a été soutenue par le Bureau Moyen-Orient de l'AUF.
Au total, trente-quatre équipes composées d'étudiants, de nationalités diverses, de formations variées, d'âges différents et issus de multiples universités québécoises et européennes, ont participé aux débats, représentant chacune un pays et défendant ses intérêts commerciaux.
Au terme de la simulation, les meilleurs participants ont été récompensés. Du Liban, Anthony Féghali a été primé lorsque la délégation qu'il formait avec Nicolas Pfister, étudiant de HEC Montréal, et qui représentait les Émirats arabes unis, a reçu un prix pour ses « interventions intelligentes et pertinentes, et pour la détente des débats ». Trois autres prix ont été distribués notamment pour le meilleur amendement, la meilleure délégation et le meilleur orateur.
Débats, échanges et enjeux
« La simulation implique des négociations entre les participants représentant des pays membres de l'OMC. Le but est de créer des alliances et de faire passer des amendements, des modifications, qui seront soumis au vote d'une assemblée pour corriger, compléter ou même annuler une partie d'un projet en cours de délibération », explique Serge Zamora.
Durant quatre jours, les débats ont porté sur différents sujets d'actualité économique. « Les règles d'assemblée appliquées lors de la simulation sont conformes à celles de l'OMC. Par exemple, le droit d'intervention était limité à une minute pour les débats et à quatre minutes au maximum pour une proposition de projet », précise Anthony Féghali, qui est également l'ancien président de l'Amicale de la faculté de droit et des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph. Les étudiants devaient, entre autres, résoudre deux affaires : la première avait pour thème les problèmes de dévaluation du taux de change pratiquée par la Chine. « L'objet du débat consistait à évaluer le pour et le contre de cette dévaluation », explique Patrice Noujeim. La seconde affaire prévoyait l'élection d'un nouveau président fictif de l'OMC.
Tout au long de la simulation, les participants ont discuté des projets d'amendements, tels que la mise en œuvre de l'article 6 de l'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de 1994, la contribution des dévaluations monétaires dans les subventions et la compétence de l'OMC en matière de normes du travail et de « dumping social », c'est-à-dire la concurrence entre les travailleurs, qui s'est accrue du fait de la mondialisation économique.
Les étudiants ont fait preuve de compétences variées telles que la prise de parole en public dans des domaines spécifiques avec lesquels ils ne sont pas nécessairement familiers, la représentation d'un État, en particulier dans les domaines des relations et du commerce internationaux et la défense de ses intérêts économiques en fonction des enjeux politico-économiques nationaux, régionaux et internationaux. Par ailleurs, il était impératif pour eux de mettre en œuvre leurs capacités d'écoute, de communication et d'analyse. En d'autres termes, toutes les compétences du travail d'équipe étaient mises en jeu.

Élargir son réseau
« Le travail de groupe dans un cadre comportant des représentants de diverses civilisations a accru ma curiosité pour les relations interculturelles », confie Farah Kebbé.
La Simulation de l'OMC a donné l'occasion aux étudiants d'élargir leur savoir, de développer de nouvelles relations et de faire la connaissance de personnalités, dont des professionnels, des experts de l'OMC et le conseiller du Premier ministre canadien, « rencontré lors d'un dîner de gala ». « La participation à un projet d'une telle importance aura constitué une opportunité unique de développer son réseau et vivre de nouvelles expériences », affirme Berthe al-Aya.
Anthony Féghali conclut : « Ce fut une expérience fructueuse. Je remercie infiniment la doyenne Léna Gannagé pour cette opportunité. Le plus important, c'est l'image que nous avons donnée du Liban qui, malheureusement, est souvent mal perçu. Nous sommes fiers d'avoir été à la hauteur de ce qui nous a été demandé, d'avoir très bien participé à la Simulation de l'OMC et d'avoir représenté l'Université Saint-Joseph. »

Anthony Féghali, étudiant en quatrième année de droit public, Patrice Noujeim et Serge Zamora, tous les deux étudiants en troisième année d'économie, ainsi que Farah Kebbé et Berthe el-Aya, master en relations internationales, ont pris part à la 11e édition de la Simulation de négociation de l'OMC. « Nous avons été accueillis très chaleureusement par les organisateurs...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut