Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a démenti vendredi avoir exclut la possibilité qu'un représentant du 8 Mars ou du 14 Mars soit élu à la présidentielle libanaise, affirmant que ses propos ont été mal interprétés par la presse. "Il est inconcevable que j'exclue quiconque de la présidence, a affirmé le patriarche à son arrivée à l'aéroport international de Beyrouth après une visite officielle à Genève. "J'ai dit que s'il n'y a pas consensus sur un candidat du 14 Mars ou du 8 Mars il faudrait alors trouver quelqu'un d'autre, a-t-il ajouté. "Je n'ai pas le droit d'exclure quiconque", a-t-il insisté.
"Nous voulons un président qui soit doté d'une personnalité forte et de bonnes valeurs, a poursuivi Mgr Raï. Nous souhaitons un président capable de nous unifier et qui aurait de bonnes relations avec la communauté internationale et le monde arabo-musulman".
Le patriarche maronite a par ailleurs réaffirmé que Bkerké n'a de préférence pour aucun candidat. "Nous respecterons le choix des élus au Parlement", a-t-il dit.
Le mandat de six ans du président Michel Sleiman prend fin le 25 mai.
"Un président ne saurait être parachuté, mais il naît du jeu démocratique, avait déclaré Mgr Raï avant son départ pour Genève. En principe, je n'emploie jamais le mot "vide", car le vide signifie la mort. Un vide à la présidence constituerait la plus grande insulte à l'égard des Libanais et de l'État. Il est par ailleurs honteux qu'un député ne participe pas à la séance de l'élection." Et d'ajouter : "Notre dignité en tant que Libanais requiert de nous que nous choisissions nous-mêmes notre président et que nous en avertissions les autres États par la suite et non pas le contraire."
Pour mémoire
I – Un processus en plusieurs étapes pour vider les fondements de l'État de leur essence
commentaires (1)
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Halim Abou Chacra
17 h 45, le 11 avril 2014