Rechercher
Rechercher

Économie

OIT : Il faudrait en moyenne 74 jours à un réfugié syrien pour trouver un emploi

Selon l'étude de l'OIT, le taux d'activité des réfugiés syriens au Liban varie d'une région à l'autre, le Liban-Sud concentrant le taux le plus élevé avec 61 % des réfugiés syriens qui sont économiquement actifs et le Akkar réalisant le taux le moins élevé avec 50 %.
Plus en détail, l'OIT a indiqué que le taux de chômage chez les réfugiés syriens au Liban s'établissait à 30 % dont 68 % de femmes sans emploi et 21 % d'hommes. Près de 27 % des travailleurs syriens seraient employés dans le service à la personne comme « chauffeur » ou « employé de maison », 24 % travailleraient dans le domaine agricole et 12 % dans le secteur de la construction. Seuls 4 % des réfugiés syriens occuperaient des postes nécessitant un niveau de compétences élevé.
En parallèle, l'OIT a précisé que le revenu moyen mensuel d'un réfugié syrien au Liban s'établissait à 418 000 livres soit 277,3 dollars. Pour une femme il serait de 248 000 livres soit 164,5 dollars ce qui est 42,6 % inférieur au revenu d'un homme (432 000 livres soit 286,6 dollars).
Par répartition géographique, un réfugié syrien travaillant dans le Sud percevrait une moyenne de 560 000 livres par mois, suivi par ceux exerçant dans la Békaa (401 000 livres), Tripoli (368 000 livres) et le Akkar (367 000 livres). À titre de comparaison, un travailleur libanais gagnerait environ 778 000 livres par mois dans la Békaa, quelque 696 000 livres dans le Nord et 679 000 livres dans le Sud. Près de 6 % des réfugiés syriens au Liban percevraient ainsi entre 450 000 livres et 300 000 livres, 18 % entre 300 000 livres et 150 000 livres et 7 % seraient rémunérés 150 000 livres mensuelles ou moins.
Par ailleurs, 36 % des interviewés ont admis percevoir d'autres sources de revenus que le salaire du membre principal de la famille. Près de 50 % des ménages réfugiés syriens perçoivent des aides des Nations unies et du Haut-Commissariat pour les réfugiés syriens, 22 % ont des économies personnelles et 10 % reçoivent de l'aide de la famille à l'étranger.
Enfin, il faudrait en moyenne 74 jours pour un réfugié syrien pour trouver du travail au Liban, un temps qui varie de manière significative en fonction des régions libanaises. Il serait de 118 pour Tripoli, 64 pour la Békaa, 97 dans le Akkar et environ 30 jours au Liban-Sud. Non moins de 72 % des réfugiés syriens au Liban sont embauchés sur une base journalière, horaire ou saisonnière, 23 % seulement perçoivent un salaire mensuel régulier.

Selon l'étude de l'OIT, le taux d'activité des réfugiés syriens au Liban varie d'une région à l'autre, le Liban-Sud concentrant le taux le plus élevé avec 61 % des réfugiés syriens qui sont économiquement actifs et le Akkar réalisant le taux le moins élevé avec 50 %.Plus en détail, l'OIT a indiqué que le taux de chômage chez les réfugiés syriens au Liban s'établissait à...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut