Le président du Rassemblement de l’Option libanaise, Ahmad el-Assaad, a estimé hier que « l’opportunité se présente de sortir de la spirale du blocage et du chantage », à travers « l’élection d’un président de la République qui nous affranchirait de ce mensonge grisâtre et consensuel » et qui « formerait après son élection un cabinet d’un seul camp, c’est-à-dire une équipe libanaise par excellence, un cabinet harmonieux qui gouvernerait réellement afin de résoudre les dossiers sécuritaires et sociaux pressants ». « Nous n’attendions pas du cabinet rassembleur plus que ce qu’en a dit l’un de ses membres au sujet de la réunion d’hier, en l’occurrence qu’elle s’était caractérisée par un “climat écœurant”. Ce climat écœurant n’est guère surprenant. Il s’agit d’un résultat naturel de cette formule mensongère et artificielle qui réunit les contraires. Beaucoup de puérilité a fait croire à certains que ce gouvernement serait un cabinet d’urgence pour régler rapidement les crises vitales. Il s’est avéré bien vite qu’il s’agit d’un cabinet d’impotence, qui ressemble à la stérilité des expériences gouvernementales similaires qui l’ont précédé », a indiqué Ahmad el-Assaad. « Le cabinet s’est presque effondré dès sa seconde réunion et son premier test. Si ses composantes ne sont pas d’accord sur des nominations administratives, elles ne le seront certainement pas sur des actions salutaires attendues par les citoyens », a-t-il ajouté. « Le problème, c’est que certains répètent les mêmes erreurs (...) sans comprendre que les autres pratiquent une politique tortueuse et fielleuse et s’adonnent au chantage et au blocage, parce que leur priorité n’est pas le Liban, mais les intérêts du projet iranien dans la région », a noté Ahmad el-Assaad. « La responsabilité des députés du 14 Mars, c’est de sortir le Liban de ce marais et l’empêcher de sombrer de nouveau dans le piège de la stagnation meurtrière, malgré les menaces d’un nouveau 7 Mai », a-t-il conclu.
Liban
El-Assaad : Pour un président qui nous affranchirait du mensonge consensuel
OLJ / le 02 avril 2014 à 02h11
commentaires (6)
Il peut s'exprimer , il est en démocratie et les minoritaires , je pense qu'il parle pour 5 à 10% des chiites , ont le droit de parler , aussi !!
FRIK-A-FRAK
11 h 50, le 03 avril 2014