L'ancien député Farès Souhaid, coordinateur du secrétariat général du 14 Mars, a vivement stigmatisé le mutisme de certains leaders chrétiens face à l'attaque frontale lancée par le Hezbollah contre le président Michel Sleiman.
Dans une déclaration à la presse, M. Souhaid a notamment dénoncé dans ce cadre « les tentatives du Hezbollah d'imposer un cahier des charges au prochain président de la République ». « Les dirigeants du Hezbollah, a déclaré M. Souhaid, sont en train de faire parvenir un message dont il ressort que si le prochain chef de l'État compte se comporter comme le fait le président Sleiman, ils le rejetteront. La logique des dirigeants du Hezbollah est la suivante : soit le président exécute leur cahier des charges, soit il n'y aura pas de république. » M. Souhaid a souligné sur ce plan que « ceux qui prétendent se soucier des maronites devraient mettre fin à cette mascarade ».
Après avoir affirmé que « le Hezbollah tente de faire croire aux Libanais qu'il est victorieux en Syrie, et que par conséquent il est victorieux au Liban », Farès Souhaid a déclaré que « le président Sleiman, du fait de ses contacts, est conscient que le Hezbollah s'est enlisé » (dans le bourbier syrien). « Le président Sleiman estime que cette phase est celle du rétablissement de l'autorité de l'État, sur base de la réaffirmation des constantes de l'État, de l'application de la loi et de la Constitution à toutes les parties, et du monopole de l'usage des armes qui devrait être accordé à l'armée. »
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