Dans le cadre de sa participation au bikeathon de Tripoli hier, le ministre de la Justice, Achraf Rifi, a estimé que « tous ceux qui contribuent à attiser les tensions dans la ville doivent la quitter ». Il a dit en outre ne détenir aucune information sur le départ du chef du Parti arabe démocratique Ali Eid, et de son fils Rifaat, vers les États-Unis via la Syrie.
Selon un texte publié sur sa page officielle Facebook, il a déclaré que « la vie à Tripoli a le droit de reprendre son cours normal et de retrouver sa vraie face, celle de la coexistence, de la modération et de l'autorité de l'État ». Il s'est dit en outre « très rassuré » quant à la marche du plan sécuritaire global approuvé par le gouvernement. En effet, « tous les habitants de Tripoli, toutes appartenances confondues, sont parfaitement conscients de la nécessité pour nos enfants de retourner à l'école et pour nos hommes de se rendre à leurs usines et à leurs ateliers, afin de retrouver nos vies normales ». S'adressant à Bab el-Tebbaneh et à Baal Mohsen, il a déclaré que « vous avez un droit naturel à reprendre votre train de vie normal ». « Nous en avons assez des meurtres, assez de cette frénésie des armes », a-t-il ajouté. Il a adressé en outre « un grand salut » au président de la République Michel Sleiman. « Nous sommes avec vous, Monsieur le Président, Tripoli est avec vous. Nous saluons toutes les positions claires et souverainistes que vous déclarez parfaitement. »
L'ancien directeur général des Forces de sécurité intérieure a ajouté, à l'adresse de ceux qui sont partis combattre en Syrie, que ce soit aux côtés du peuple ou aux côtés du régime : « Vous avez nui grandement au Liban et rien ne peut justifier votre implication. »
commentaires (0)
Commenter