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Campus

Étudiantes engagées

Hind Kammourieh.

Certains jeunes ne se contentent pas de s'exprimer en faveur des droits de la femme mais ont choisi de devenir activistes dans ce domaine. Tel est le cas de Hind Kammourieh, 19 ans, pour qui « être féministe est naturel ». Depuis son enfance, l'étudiante en audiovisuel à l'USJ entend parler de violences familiales. Cela l'a poussée à vouloir contribuer à arrêter la souffrance de ces femmes tout en les incitant à se révolter contre leurs conditions. Pour atteindre ce but, Hind intègre à 16 ans le collectif Nasawiya. Aujourd'hui, après trois ans, la jeune féministe essaie de répartir son temps entre la fac et le collectif. À l'association, elle écoute, dialogue et interagit avec les femmes battues. « C'est une expérience vraiment constructive puisque cette interaction n'aide pas uniquement ces femmes, mais contribue aussi à forger ma personnalité », confie la jeune fille. Le sujet qui révolte Hind le plus est celui du viol, et en particulier le viol conjugal : « Il n'y a pas de loi au Liban qui protège la femme du viol. Au lieu de punir le violeur, on punit la victime en l'obligeant parfois à épouser son bourreau. » Et la jeune fille de conclure : « Tout le monde doit se joindre à nous et militer pour les droits de la femme. Si elles sont satisfaises, nos revendications auront des effets positifs sur toute la société et non pas uniquement sur les femmes. »
Quant à Zeinab Mokdad, son militantisme s'est manifesté il y a trois ans lors d'une de sa participation à un programme d'échange d'étudiants aux États-Unis. La jeune fille de 21 ans raconte : « J'ai compris le sens du concept du féminisme lors des campagnes de sensibilisation sur les droits de la femme organisées dans le campus universitaire. Au Liban, ce mode de pensée n'était pas encore répandu parmi les jeunes. » De retour dans son pays, elle intègre le collectif féministe Kafa. « Cela fait trois ans que je suis volontaire à Kafa ; je suis activiste à travers les réseaux sociaux et dans les manifestations organisées pour dénoncer la violence exercée à l'égard des femmes. »
Bien qu'elle n'ait pas encore intégré un mouvement féministe, Clara el-Warrak a commencé à y penser après l'assassinat de Roula Yaacoub par son mari. La jeune étudiante ne veut pas rester les bras croisés devant la situation des femmes au Liban. « J'ai ressenti la nécessité d'agir pour contribuer à changer cette situation dramatique. Je vais consulter les règles et les conditions de chacun des collectifs pour savoir lequel convient le plus à mes ambitions. »

 

Certains jeunes ne se contentent pas de s'exprimer en faveur des droits de la femme mais ont choisi de devenir activistes dans ce domaine. Tel est le cas de Hind Kammourieh, 19 ans, pour qui « être féministe est naturel ». Depuis son enfance, l'étudiante en audiovisuel à l'USJ entend parler de violences familiales. Cela l'a poussée à vouloir contribuer à arrêter la souffrance de ces...
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