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Liban

Toujours des craintes sur la tenue de l’échéance présidentielle

Certains milieux politiques continuent d'exprimer leurs craintes quant au déroulement de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels, notamment à la suite de la dégradation des rapports entre Baabda et le Hezbollah.
Tout en estimant que la polémique en cours entre le président de la République, Michel Sleiman, et le Hezbollah n'a « rien à voir avec le retard » survenu au plan de la mise au point de la déclaration ministérielle, le ministre de la Santé, Waël Abou Faour, a souligné que son bloc (joumblattiste) avait « espéré, lorsque le gouvernement a été formé, qu'une certaine dynamique était enclenchée en vue d'un consensus entre Libanais, ce qui aiderait au bon déroulement de l'échéance présidentielle ».
« Cependant, à l'ombre des complications apparues dernièrement, nous avons en effet des craintes sur la tenue de cette échéance », a-t-il dit.
Ghassan Moukheiber, député du Metn et membre du bloc du Changement et de la Réforme du général Michel Aoun, a pour sa part rappelé que la mission « la plus importante » du nouveau gouvernement était justement d'assurer la tenue du scrutin présidentiel dans les délais prévus et non pas de débattre de la politique défensive et de la relation entre la résistance et l'État, ni de discuter des modalités de mise en œuvre de la politique de distanciation du Liban à l'égard du conflit syrien.
Appelant à maintenir « le débat » entre le Hezbollah et le chef de l'État dans le cadre des institutions « et non pas sur les pages des journaux », M. Moukheiber a souligné que « les critiques contre le président de la République font partie de la démocratie qu'il convient de respecter dans tous ses aspects ».
Son collègue Ibrahim Kanaan, également élu du Metn, a mis l'accent, à l'issue d'un entretien avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, sur l'importance revêtue par l'élection présidentielle aux yeux de Bkerké. « La charte nationale (adoptée par les prélats maronites) considère que l'échéance présidentielle n'est pas seulement contraignante pour tous, mais qu'il s'agit aussi d'une question stratégique pour le Liban et d'un prélude au rééquilibrage entre les institutions politiques dans le giron de l'État. »
Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, a affirmé hier devant ses visiteurs que la querelle entre le président Sleiman et le Hezbollah n'est qu'un « nuage d'été » et a regretté « l'exploitation » qui en est faite selon lui dans certains milieux.
« Les rapports entre le président et le Hezb, comme pour toutes les forces politiques et les personnalités libanaises, n'ont pas été rompus et ne le seront pas », a assuré M. Hennaoui, pour qui ce qui unit les deux parties « est bien trop important pour qu'il puisse être mis à mal par un malentendu passager ».

Certains milieux politiques continuent d'exprimer leurs craintes quant au déroulement de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels, notamment à la suite de la dégradation des rapports entre Baabda et le Hezbollah.Tout en estimant que la polémique en cours entre le président de la République, Michel Sleiman, et le Hezbollah n'a « rien à voir avec le...

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