Rechercher
Rechercher

Économie - Marché de l’immobilier

Le quartier de Badaro a, enfin, la cote

Déjà reconnu comme une adresse résidentielle et un centre d'affaires, le quartier de Badaro va bientôt devenir la prochaine destination des noctambules. Qui l'eût cru ? Longtemps marginalisé, ce quartier refait parler de lui. L'année 2014 risque d'être celle de son renouveau.
Si les promoteurs immobiliers y multiplient les projets résidentiels depuis 4 à 5 ans, c'est surtout l'essor commercial qui est en train de donner une nouvelle dynamique à Badaro.
La rue Monnot en désuétude, Gemmayzé en déclin et Mar Mikhaël trop chère, la rue Badaro offre de réelles opportunités pour les professionnels de la restauration. Depuis quelques semaines, plusieurs enseignes connues dans la capitale y cherchent de nouveaux locaux. Ce soudain intérêt pour Badaro s'explique par la situation actuelle à Mar Mikhaël dont le point de saturation est proche et où les loyers demandés sont trop élevés. Avec des loyers qui varient de 200 à 350 dollars le m2 annuel, Badaro devient une alternative intéressante. Ses atouts ne manquent pas : il y a quelques locaux disponibles, c'est un quartier d'affaires avec de nombreux immeubles de bureaux, donc un potentiel de clients à proximité et situé au cœur de l'agglomération beyrouthine, le secteur est facile d'accès. Dans un contexte économique morose, les prix abordables de Badaro sont une aubaine pour les restaurateurs et les propriétaires de pub.
Cet essor commercial s'ajoute à une actualité immobilière riche. À ce jour, dix immeubles résidentiels sont en cours de construction et en projet. Si la moyenne des appartements se situe autour de 260 m2, les promoteurs développent de plus en plus de petites unités de 150 à 200 m2.
Avec une moyenne au premier étage de 3 300 dollars le m2 avant négociation, Badaro est ainsi moins cher que plusieurs quartiers d'Achrafieh, comme Mar Mitr, Sioufi, Hôtel Alexandre et Sodeco. En définitive, le quartier reste encore sous-estimé. Beaucoup de familles ne se rendent pas compte que Badaro est accessible aux budgets serrés. Avec ses airs de petit village, il est agréable à vivre avec une faible densité urbaine. Les secteurs Medawar et Horch Kfouri ont autant, voire plus, de charme et de verdure que certaines rues de Furn el-Hayek qui deviennent dénaturées par les gratte-ciel.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910

www.ramcolb.com

Déjà reconnu comme une adresse résidentielle et un centre d'affaires, le quartier de Badaro va bientôt devenir la prochaine destination des noctambules. Qui l'eût cru ? Longtemps marginalisé, ce quartier refait parler de lui. L'année 2014 risque d'être celle de son renouveau.Si les promoteurs immobiliers y multiplient les projets résidentiels depuis 4 à 5 ans, c'est surtout l'essor...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut