« Je ne peux tourner le dos au moment où la majorité réclame ma candidature à la présidentielle »

Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et homme fort de l'Égypte depuis qu'il a destitué Mohammad Morsi, a annoncé hier qu'il ne pouvait « ignorer » les appels du peuple à se présenter à la présidentielle. Il a estimé qu'« il ne pouvait tourner le dos au moment où la majorité réclame sa candidature à l'élection présidentielle », ajoutant que « des mesures officielles seront prises dans les jours qui viennent », selon l'agence officielle MENA.
Sept mois tout juste après l'éviction du président islamiste, le maréchal Sissi, de loin la personnalité la plus populaire du pays, est donné favori du scrutin prévu au printemps. Des hauts responsables proches du maréchal ont affirmé à l'AFP qu'il quitterait le gouvernement une fois la loi électorale encadrant le scrutin présidentiel promulguée. Le président par intérim Adly Mansour devrait approuver ce texte sous deux semaines au plus tard.