Pour le succès de « l’opération Haraké »

Les efforts du capitaine Haraké pour régler la circulation dans les rues de Beyrouth continuent de susciter beaucoup d'intérêt.
Le résultat le plus immédiat, unanimement constaté, c'est la parfaite discipline que le capitaine Haraké a réussi à imposer à ses hommes. Le public en éprouve un sentiment de sécurité qui était perdu depuis longtemps. La tenue de la police est à la base de toutes les solutions et on peut espérer qu'ayant ses hommes bien en main, le capitaine Haraké trouvera pour chaque secteur de la ville la solution que pose son problème particulier.
L'on s'accorde, en général, pour constater une nette amélioration dans l'écoulement du flot des voitures. Cela semble dû essentiellement à la présence de policiers à tous les carrefours (...).
Le chef de la police semble avoir porté son principal effort au centre commerçant de Beyrouth où il a réuni près de 60 agents. Or, en ce faisant, il a dégarni les rues périphériques, par exemple la rue Hamra, où les embouteillages sont devenus fréquents (...).
Pour résoudre le problème du parking (...) des lecteurs nous suggèrent une solution appliquée dans les rues de certaines villes d'Europe (...). La perception du prix du stationnement est effectuée par des gardiens en uniforme simple portant une sacoche et un carnet à double souche (...). Ce système permettrait d'éliminer tous ces « abadayes à torchon » qui occupent les trottoirs de la ville et rançonnent les automobilistes (...).