Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Objets et histoire

Au chaud dans mes chaussettes

L'histoire de la chaussette est très ancienne puisque ce vêtement aurait fait son apparition aux alentours de l'an 2000 avant Jésus-Christ. Les chaussettes étaient réalisées par le biais du tissage. L'inconvénient de cette méthode était que les bas étaient d'une grande rigidité.
Par la suite, on utilisa le tricot, ce qui donna une plus grande élasticité à la chaussette et par conséquent un plus grand confort. Mais, très longtemps, les bas demeurent l'apanage des classes aisées, car le secret de fabrication est jalousement gardé, et le tricot une occupation réservée aux dames de haut rang. L'ancêtre de la chaussette actuelle ne possédait pas d'élastique pour la maintenir. Il fallait donc réaliser cette opération par le biais d'un fixe-chaussette. Le révérend anglais William Lee met au point la première machine à tricoter. En 1561, la reine d'Angleterre Élisabeth Ire se voit offrir des bas noirs, mais elle lui refuse le brevet pour cette invention, si bien que Lee décide de s'installer en France en 1589, où il construit une manufacture de bas financée par le roi Henry V. Des émigrants huguenots répandent alors la machine dans toute l'Europe. L'industrialisation simplifie la fabrication des chaussettes qui, de ce fait, deviennent de moins en moins chères et de plus en plus populaires. Il y a des jeunes qui rêvent d'avoir le maillot de Zidane, d'autres la guitare de Kurt Cobain ou encore d'autres le 06 de Shakira. Vincent Metzger, lui, quand il était jeune, voulait avoir les mêmes chaussettes qu'Édouard Balladur... À chacun ses passions. Nous étions alors en 95 en pleine campagne présidentielle, et le Premier Ministre de l'époque était alors un peu raillé pour son goût pour les chaussettes rouges. Alors que tout le monde moquait la soi-disant faute de goût, peu savaient qu'il s'agissait en fait de chaussettes de luxe introuvables en France. Décidé à se procurer coûte que coûte les précieux bas, Vincent Metzger alla jusqu'à Rome, lieu de fabrication unique de ces fameuses chaussettes rouges. Quelques recherches plus tard pour vérifier le potentiel du marché, le site
meschaussettesrouges.com est lancé avec en prime un contrat d'exclusivité de distribution de la marque Gammarelli pour la France puis le monde entier. Mais qu'a donc de spécial cette marque Gammarelli ? Située à Rome, la maison Gammarelli habille les papes, cardinaux et autres évêques depuis plus de 200 ans. Six générations de tailleurs se sont succédé pour fournir aux ecclésiastes des tenues de haute facture de la mitre aux chaussettes. Là où l'histoire devient encore plus intéressante, c'est que Gammarelli ne commercialise que 3 couleurs de chaussettes : rouge, violet et noir. Le rouge correspond à la couleur du pape, le violet à la couleur de l'évêque et le noir à la couleur du curé. Donner à son client l'impression d'exclusivité et d'appartenance est un ressort extrêmement puissant du marketing. Ça fait 200 ans que Gammarelli l'a compris. Aujourd'hui, la chaussette est utilisée au quotidien tant par les hommes que par les femmes. À savoir quelques règles : ne jamais porter des chaussettes blanches (sauf pour le sport), ni porter des chaussettes à motifs ou des chaussettes avec un bermuda, surtout pas en faisant l'amour, ou avec des tongs ou autres chaussures ouvertes (sandale, babouche, crocs...). Quant à la matière, de la laine fine en hiver, du fil d'Écosse en été et du jersey pour les tenues casual. Et rien d'autre. Pas de matières synthétiques ! Quant à la hauteur, le gentleman les porte hautes – au minimum à mi-mollet – tandis que le « Charlie » se contente des basses afin de bien faire admirer sa pilosité lorsqu'il croise les jambes. Dans tous les cas, la chaussette ne doit pas « tirebouchonner » sur la cheville.....

Sources principales :
blacksocks.com
lachaussetterie.fr

L'histoire de la chaussette est très ancienne puisque ce vêtement aurait fait son apparition aux alentours de l'an 2000 avant Jésus-Christ. Les chaussettes étaient réalisées par le biais du tissage. L'inconvénient de cette méthode était que les bas étaient d'une grande rigidité.Par la suite, on utilisa le tricot, ce qui donna une plus grande élasticité à la chaussette et par...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut