Rechercher
Rechercher

Économie - Secteur bancaire

Le Liban lance une offensive de charme à Chypre

« Les liens commerciaux entre Chypre et le Liban ont toujours été très forts, le Liban étant l’un des principaux partenaires commerciaux de Chypre au Moyen-Orient », a souligné la semaine dernière le gouverneur de la BDL, Riad Salamé. Photo service de presse BDL

« La proximité géographique et les liens historiques de longue date qui unissent nos deux peuples consolideront encore plus nos relations bilatérales à l'avenir. En effet, les liens commerciaux entre Chypre et le Liban ont toujours été très forts, le Liban étant l'un des principaux partenaires commerciaux de Chypre au Moyen-Orient » avec des échanges commerciaux totalisant « plus de 60 millions d'euros en 2012 », a déclaré la semaine dernière le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé.
Ces propos sont intervenus à l'occasion de la Rencontre bancaire libano-chypriote, qui s'est tenue vendredi et samedi à Limassol. Intitulé « Les secteurs bancaires chypriote et libanais : vers des liens plus étroits », cet événement a vu la participation d'une importante délégation libanaise composée de représentants du secteur et des organes de surveillance bancaire libanais. Elle était présidée par M. Salamé.
« Nos pays ont signé de nombreux protocoles d'accord qui ont préservé la coopération dans les domaines de la supervision bancaire, l'industrie, la technologie, l'innovation, la recherche, la production conjointe et l'investissement, sans oublier la découverte de réserves pétrolières et gazières dans la Méditerranée orientale, ce qui laisse présager des relations plus étroites à l'avenir », a rappelé M. Salamé lors de son discours.
« Quant à la présence bancaire du Liban à Chypre, rappelons l'acquisition de deux banques chypriotes par deux banques libanaises et l'existence de 9 succursales de banques libanaises opérant à Chypre », a-t-il également souligné.
Le gouverneur a ensuite entrepris de mettre l'accent sur la résilience du secteur bancaire libanais, grâce à « un modèle bancaire conservateur qui stimule la confiance et attire les dépôts bancaires vers le Liban, encourageant de la sorte l'investissement et la création d'emplois ».
« Ce modèle, traditionnellement basé sur la réglementation et la supervision prudentielles, a prouvé sa résilience face aux nombreux défis auxquels l'économie libanaise a fait face au cours des dernières années. Une telle réalité a aidé le Liban à mettre en application Bâle 3, voire à dépasser les ratios exigés par cet accord », a-t-il relevé.
Et de conclure : « Nous espérons que cette réunion permettra d'améliorer la coopération entre nos deux secteurs bancaires et nous vous assurons que la Banque du Liban n'hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif. »
L'objectif de la Rencontre bancaire était de renforcer les liens bilatéraux sur le plan bancaire et commercial. Elle intervient alors que l'île a connu une crise économique sans précédent entre 2012 et 2013. Cette crise a touché le secteur financier de Chypre après les défauts de paiement partiels sur la dette publique grecque en 2011 et 2012, parallèlement à un taux de déficit élevé de l'État, qui a vu sa notation financière chuter. S'en était suivie une restructuration de la deuxième banque du pays, Laiki Bank.

« La proximité géographique et les liens historiques de longue date qui unissent nos deux peuples consolideront encore plus nos relations bilatérales à l'avenir. En effet, les liens commerciaux entre Chypre et le Liban ont toujours été très forts, le Liban étant l'un des principaux partenaires commerciaux de Chypre au Moyen-Orient » avec des échanges commerciaux totalisant...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut